Sepp Blatter, indigné, propose de sévir

bulletin de la FIFA, indigné face aux simulations récurrentes sur les terrains de football et implore les arbitres de ne plus avoir de pitié face aux actions qui, selon le Suisse, atteignent des proportions démesurées dans le foot- ball. Il est «profondément irritant» de voir des joueurs supposément «à moitié mort revenir à la vie tout de suite après avoir quitté le terrain».

Blatter incite les arbitres à forcer ces joueurs à attendre sur la ligne de touche jusqu’à ce que «le désavantage numérique ait un effet sur le match». Le président de la FIFA a noté qu’«en pratique ceci équivaut à une pénalité de temps et pourrait amener les comédiens à réfléchir». Il n’a pas précisé, toutefois, pendant combien de temps ces joueurs devraient poireauter à l’extérieur du terrain.
Simuler et feindre des blessures «est devenu un aspect normal et accepté en football de nos jours», a-t-il déploré. «Éliminer ce genre de tricherie est une question de respect à l’endroit des adversaires et des partisans, et ultimement de respect pour soi en tant que professionnel et modèle», a ajouté le président. «A l’heure actuelle, les arrêts de jeu les plus long proviennent de simulations et de théâtre pour simuler des blessures. Ce genre d’attitude est mal perçu dans d’autres sports mais c’est devenu quelque chose de normal dans le football. C’est quelque chose de profondement irritant, surtout que la joueur « à moitié mort » revient à la vie dès qu’il sort du terrain», a déclaré Blatter sur le site de la FIFA.
Ce phénomène n’a été perçu, véritablement, que cette saison où l’on a commencé à s’interroger après les nombreuses déconfitures de notre football aux niveaux continental et mondial. Des voix s’élèvent, de temps à autre, sans avoir osé à trouver des remèdes efficaces pour le contrecarrer. Certes, la simulation d’une faute n’est pas spécifique au Maroc et ne date pas, non plus, de ces temps modernes. Connaître l’origine de la simulation paraît complexe. On dit qu’elle existe depuis au moins aussi longtemps que le pénalty inventé en 1890. Qui ne s’est jamais énervé dans un stade ou devant son petit écran en voyant un joueur tomber pour un rien du tout et se rouler sur la pelouse comme s’il était à l’article de la mort ? Cela arrive de plus en plus souvent, et donne presque envie de changer de chaîne. Les simulations dans le football sont de plus en plus nombreuses, au point qu’elles stoppent clairement le rythme d’un match.
Avant de proposer quelques solutions pour mettre un terme à ce fléau, il y a lieu de donner une défintion de la simulation.
Simulation, d’après les dictionnaires français, est l’action de simuler, c’est-à-dire mimer une faute imaginaire dans le but d’influencer une décision arbitrale en sa faveur. La simulation peut être utilisée pour obtenir un pénalty (le plongeon dans la surface étant dans ce cas sa forme la plus classique), mais le but peut être aussi de faire expulser l’adversaire pour avantager son équipe. Un moyen de gagner pour ses adeptes, mais qui reste une triche condamnable pour les amoureux du beau foot- ball et qui lui enlève (au jeu) toute sa saveur et toute sa splendeur. Les sanctions ne sont pas spécifiées, certes, dans les lois d’arbitrage. Mais le n°1 du football mondial a lancé un appel aux arbitres en suggérant quelques sanctions à prendre vis-à-vis des simulateurs tout en leur laissant une marge d’action susceptible de stopper cette carence nuisible au développement du football.

Quelles solutions pourraient être mises en oeuvre pour stopper ce fléau ?
Avant de proposer quoi que ce soit, nos arbitres sont appelés à visionner tous les matchs de la Botola pro pour repérer er répertorier les véritables simulateurs. Une fois connus, ils n’auront plus de difficultés pour officier leurs rencontres. La réputation d’un joueur peut jouer dans la décision, c’est sûr. Il est important de connaître les joueurs, non pas pour arbitrer avec des à- priori, mais pour être plus attentif avec certains. Secundo, ils doivent interdire aux joueurs de l’équipe adverse de faire sortir le ballon pour qu’on apporte les soins au prétendant blessé les soins nécessaires. Seul l’arbitre qui sera habilité à arrêter le jeu, à moins que l’adversaire ne relève une blessure grave du joueur à terre.

Le joueur devra rester en dehors du terrain un certain laps de temps si les médecins interviennent
Un joueur qui simule, ou qui est réellement blessé, forçant les médecins à intervenir, devra alors rester, par exemple, cinq minutes sur le bord de la pelouse. Si le joueur est réellement blessé, cela lui permettra de récupérer de sa blessure, si le joueur simule il pénalisera alors son équipe, la laissant jouer à 10 contre 11 pour une simulation.

Un joueur, sorti en dehors du terrain transporté et manifestant très vite son retour, sera expulsé.
Un joueur simulant une grave blessure et transporté sur une civière ou en s’épaulant sur les soigneurs et qui se relève très vite, une fois en dehors du rectangle vert, en manifestant son désir de rentrer, l’arbitre lui adresse automatiquement un carton rouge.

Un joueur restant au sol, faisant entrer les médecins sur la pelouse, sera automatiquement remplacé
Un joueur de football, est un compétiteur, et déteste se faire remplacer. Si un joueur fait entrer les médecins sur la pelouse, il sera automatiquement remplacé. Cela peut alors faire réfléchir à deux fois un joueur cherchant à simuler.
Ces suggestions ne sauraient être les seules fiables. La direction des arbitres de la FRMF peut, tant que Sepp Blatter les sollicite, ouvrir un débat en rassemblant les arbitres, l’amicale des entraîneurs, des techniciens, les groupements de la presse sportive et toute personne susceptible de donner un coup de main pour arrêter les sanctions appropriées pour stopper cette hémorragie qui gagne de plus en plus nos terrains de football.

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