L’appel à la réouverture des frontières, émis par une partie de divers milieux politiques et sociaux, a suscité un immense satisfecit chez des franges de la société. L’accouchement de cette décision n’a pas été chose aisée, si l’on sait les tergiversations agaçantes du pouvoir public, alors que la quasi-totalité des nations s’est bien résolue à prendre le parti de rouvrir leur ciel aux afflux aériens.

D’autres mesures allégées s’en suivront au niveau des aéroports pour décongestionner les passages, sans trop de restrictions, d’autant que le rapatriement des compatriotes bloqués pendant longtemps à l’étranger, déferlera à flots, dès le 7 février courant.

De même, des visiteurs de multiples nationalités prendront d’assaut la destination de prédilection, au moment où la leur gémit actuellement sous le froid de canard. Certes, la pandémie déambule dans les parages, en ce moment de crue dans nombre de régions du pays, bien que la tendance baissière se fasse  ressentir, dans la descente virale.

Le retour à l’activité du tourisme et ses filières parallèles, est désormais sur les starting-blocks pour la remise en selle de la nouvelle relance. L’Etat se devrait en fait, de se mettre au rendez-vous de la reprise, par des démarches innovantes d’appui et d’accompagnement, dans le but de remettre sur les rails un secteur extrêmement endommagé.

Il faudra bien dire que le retard concédé, aurait, sans doute, aggravé l’état de souffrance des entreprises, notamment celles liées au domaine du tourisme ; l’hôtellerie, la restauration, l’agence de voyage, le transport touristique, l’artisanat, le métier de guide… Il est vrai que l’Exécutif décide de réconforter certaines catégories, mais en exclue d’autres, entraînant ainsi une forte frustration en leurs seins, au point d’observer de sit-in dans la rue et fustiger ce traitement discriminatoire.

Il va sans dire non plus, que la crise virale n’est pas totalement jugulée, à l’instar de nombre des nations dans le monde, en dépit des combats menés contre cette épidémie farouche. Notre pays fut, en témoignent l’instance mondiale de la santé et bien d’autres organismes, en position de leader, parmi ses semblables, en matière de maîtrise de Corona.

L’opération de vaccination a connu un début fulgurant, mais marque le pas actuellement, surtout la 3^ème dose à laquelle les populations-cible affichent une résistance acharnée. C’est dans ce sens que les campagnes devront s’accentuer auprès des récalcitrant sans pour autant, aller à l’obligation, même si des pays tel l’Autriche oblige ses concitoyens à se faire vacciner sous peine d’amende allant jusqu’à 3600 euros.

Il s’avère que seule la généralisation vaccinale, serait en mesure de parvenir à cette immunité collective, d’enrayer la contamination dans la société et de retrouver, enfin, la vie normale, tel que le sont aujourd’hui des nations comme le Danemark ou encore le Royaume Uni qui abandonnent tout geste de barrières sur leurs peuples.