Le Premier ministre fera une intervention, lundi prochain, pour répondre aux critiques de l’opposition mais également aux remarques de la majorité.
Le bilan de l’action gouvernementale au terme du mi-mandat de l’actuelle législature, en matière sociale, est jugé globalement positif, malgré une conjoncture mondiale pénalisante.
Abbas El Fassi a souligné, dans sa présentation, que les effets de la crise économique «n’ont pas entamé la volonté du gouvernement de rester attaché à son choix social».
Il a indiqué que le gouvernement a adopté un nouveau mode de gouvernance des politiques publiques sociales qui s’appuie d’abord sur le principe de ciblage social et territorial, comme nouvelle méthode pour garantir l’efficacité et l’efficience des interventions et la réalisation des résultats sur le terrain, en s’inspirant de l’esprit et de la philosophie de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH).
Dans le même cadre, a-t-il poursuivi, le gouvernement a commencé le ciblage de la classe moyenne à travers la réduction de l’impôt sur le revenu dont a bénéficié la classe moyenne de près de 14 points, la simplification de l’accès aux crédits logement dans le cadre du Fonds «Damane Assakane».
Pour ce qui est du développement du monde rural et des zones montagneuses dans le cadre de politiques publiques intégrées, le gouvernement a procédé à l’augmentation du budget d’investissement destiné au monde rural de 8,3 milliards de DH en 2007 à 20 milliards de DH en 2010.
Abbas El Fassi a souligné que le Maroc s’achemine à pas sûrs en vue de relever le défi de la généralisation de l’enseignement au profit des différentes catégories d’âge concernées, citant à cet égard la réalisation de résultats très satisfaisants dans ce domaine : 94,8% pour l’enseignement primaire, 75,4% pour l’enseignement secondaire et collégial en focalisant les efforts notamment sur les zones rurales et la fille en milieu rural dans la perspective de généraliser l’enseignement obligatoire avant 2015.