Le marché parisien a ouvert en baisse et a creusé ses pertes rapidement, refroidi par un rapport de la BCE estimant que les banques de la zone euro risquaient de devoir inscrire dans leurs comptes 195 milliards d’euros de dépréciations supplémentaires d’ici fin 2011. Une analyse qui pesait lourdement sur les valeurs financières, comme Société générale (-4,30 %) et Crédit agricole (-3,94 %), et a précipité l’euro à un nouveau plus bas sur les quatre dernières années.
La Bourse de Londres plombée par la dégringolade de BP
La Bourse de Francfort était également dans le rouge mardi matin malgré la publication de bonnes nouvelles sur l’état de l’économie allemande. Vers 14 h 30, l’indice Dax des trente valeurs vedettes reculait de 1,76 % à 5859,44 points. La Bourse de Londres chutait aussi mardi matin, tandis que l’assureur Prudential montait sur fond d’abandon probable du projet de rachat d’AIA. Vers 14 h 30, l’indice Footsie-100 des principales valeurs perdait 2,02 % à 5083,48 points. La place, qui était restée fermée lundi en raison d’un jour férié au Royaume-Uni, était entraînée par la dégringolade de BP, un de ses poids lourds.
BP chutait en effet mardi matin de 13,60 % à 427,5 pence, après avoir cédé plus de 15 % dans les premiers échanges, à la suite de l’échec ce week-end de sa tentative de cimentation (ou « top kill ») du puits de Deepwater Horizon, à l’origine de ce qui constitue probablement la pire catastrophe écologique de l’histoire des États-Unis. Les valeurs minières reculaient également, victimes d’un net renchérissement du billet vert, qui grimpait à de nouveaux..