pas de singularité et touche artistique sensible, donnent à voir ce qui demeure caché dans son univers peuplé et meublé de personnages mythiques, de couleurs, de signes, de symboles, de traces et de chiffres enrichissant ses créatures. Son œuvre est un tissu mystérieux où reposait la rêverie de l’artiste.
Fatima Jdili : génie pictural et transcendance de la couleur
![](https://albayane.press.ma/wp-content/uploads/ALBAYANE2012/2016/MOIS4/13/fatima jdili 1.jpg)
En effet c’est par la couleur que l’artiste éveillait son imaginaire innovateur. Ainsi le rapport visuel avec ses œuvres est accrochant. Sa peinture est séduisante ; invitant l’âme à une randonnée«savoureuse» dans les repères et les chemins ouverts de sa création. «Au Maroc il y a depuis toujours cette opportunité d’avoir des femmes et familles artistes : c’est inné. Ma mère, à l’époque, y intégrait quant à elle l’école des sœurs. Elle était douée. Elle dessinait etbrodait des personnages, des animaux et des plantes. Elle avait le sens de l’observation et le regard pointu et judicieux sur les choses », témoignait son fils, l’artiste et architecte Jall Mohammed.
L’artiste voyait le monde à travers sa peinture. Elle y tissait des liens poétiques avec la nature, ses fleurs et plantes. Ses couleurs sont vives et les souvenirspeignés sur la toile sont vivaces. La peinture pour elle n’est pas uniquement un jardin de révélation et d’aveu, mais aussi et surtout une fête où se reflétaitce «désir d’un subconscient refoulé». Ses œuvres sont lyriques et se caractérisaient pardes formes géométriques significatives. «Le pinceau à la main, ma mère peignait sur les murs. Notre maison ressemblait à une prairie colorée et joviale. Elle adorait les plantes et les fleurs. Le printemps était pour elle une fête. Elle y aimait tant la nature et ses couleurs. Elle avait un programme artistique annuel rimant avec toutes les saisons», nous a confiéson fils. En méditant ses œuvres, on y découvre ces chiffres et signes qui vivaient dans l’esprit de l’artiste. On y trouve des chiffres sur la toile; tout se passe comme si Fatima Jdili voulait éterniser et immortaliser un instant, une date…une vie. «Elle intègre les chiffres dans ses œuvres. Elle voulait immortaliser le temps et les dates. Pour elle les chiffres sont universels. Elle nous disait souvent qu’elle peignait pour laisser une trace à ses enfants, voire une empreinte pour le monde».
A vrai dire, elle vivait dans ses œuvres ; c’est là où demeurait son âme. Et comme le disait toujours son fils : «elle trouvait la paix et le bonheur dans les couleurs, dans l’amour de la vie et celui des gens.» Par ailleurs, ses formes ne trompent pas l’œil.Car sa technique est lucide ; d’une vigilance mentale et poétique du gesterythmés avec lesouffle puissant libérantles articulationsdes nuances colorées. En d’autres termes, cette fluidité gestuelle des formes, souplesse du langage pictural, l’œuvre, dans cette optique, se veut un voyage dans les profondeurs des sens de l’imaginaire créatif de l’artiste.
C’est normal ! Elle aimait son art et elle voulaity donner vie à jamais. «Elle dessinait jusqu’aux derniers jours de sa vie, elle était heureuse en travaillant», a-t-il conclu.
L’artiste voyait le monde à travers sa peinture. Elle y tissait des liens poétiques avec la nature, ses fleurs et plantes. Ses couleurs sont vives et les souvenirspeignés sur la toile sont vivaces. La peinture pour elle n’est pas uniquement un jardin de révélation et d’aveu, mais aussi et surtout une fête où se reflétaitce «désir d’un subconscient refoulé». Ses œuvres sont lyriques et se caractérisaient pardes formes géométriques significatives. «Le pinceau à la main, ma mère peignait sur les murs. Notre maison ressemblait à une prairie colorée et joviale. Elle adorait les plantes et les fleurs. Le printemps était pour elle une fête. Elle y aimait tant la nature et ses couleurs. Elle avait un programme artistique annuel rimant avec toutes les saisons», nous a confiéson fils. En méditant ses œuvres, on y découvre ces chiffres et signes qui vivaient dans l’esprit de l’artiste. On y trouve des chiffres sur la toile; tout se passe comme si Fatima Jdili voulait éterniser et immortaliser un instant, une date…une vie. «Elle intègre les chiffres dans ses œuvres. Elle voulait immortaliser le temps et les dates. Pour elle les chiffres sont universels. Elle nous disait souvent qu’elle peignait pour laisser une trace à ses enfants, voire une empreinte pour le monde».
A vrai dire, elle vivait dans ses œuvres ; c’est là où demeurait son âme. Et comme le disait toujours son fils : «elle trouvait la paix et le bonheur dans les couleurs, dans l’amour de la vie et celui des gens.» Par ailleurs, ses formes ne trompent pas l’œil.Car sa technique est lucide ; d’une vigilance mentale et poétique du gesterythmés avec lesouffle puissant libérantles articulationsdes nuances colorées. En d’autres termes, cette fluidité gestuelle des formes, souplesse du langage pictural, l’œuvre, dans cette optique, se veut un voyage dans les profondeurs des sens de l’imaginaire créatif de l’artiste.
C’est normal ! Elle aimait son art et elle voulaity donner vie à jamais. «Elle dessinait jusqu’aux derniers jours de sa vie, elle était heureuse en travaillant», a-t-il conclu.