de la ville d’Errich a fait vibrer les mélomanes et les admirateurs de la musique amazighe.
Lahcen Chiban : «l’artiste doit exercer un autre métier pour vivre»
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Sa maitrise parfaite de l’instrument de Louthar, la douceur de sa voix et la chaleur du verbe, on fait de la musique Chiban, une musique authentique et singulière ayant porté son public à d’autres cieux rythmés et harmonieux. «La soirée est passée dans les meilleures conditions. Il y avait une interaction avec le public qui est venu nous écouter», nous a déclaré l’artiste lors de son concert. Notre groupe, a-t-il dit, a été créé en 1993. C’est un groupe qui ressemble aux autres groupes musicaux de l’Atlas. Or notre spécificité demeure dans le traitement des thématiques et sujets abordés. «Il y a ceux qui chantent pour l’amour et bien d’autres sujets… . Pour moi ce sont des sujets consommés. Alors je chante des poèmes spirituels et des chansons sur tamazight, comme celle que j’avais chantée lors de l’ouverture du festival», a-t-il ajouté. Qui dit musique, dit également une poésie chantée. Alors que pour les chanteurs amazighes, il y en a bien évidemment ceux qui écrivent leur propres textes, ceux qui recourent aux poètes et bien d’autres qui revisitent le patrimoine musical amazigh connu. «La plupart des mes textes, précise l’artiste, je les écrivais avant de les chanter. Il y des gens qui m’aident également dans l’écriture de quelques textes».
Dans les régions du Sud-Est et même dans les autres régions, l’artiste local ne pourrait vivre de son art. «La situation surtout de l’artiste amazigh n’a pas évoluée. Nous espérons que les responsables déploient davantage d’efforts pour améliorer la situation des artistes afin de préserver notre patrimoine musical. En effet, c’est très dur de vivre de son art. La saison estivale où les mariages battent leur plein ne peut pas assurer le reste de l’année. Un artiste doit y exercer un autre métier pour assurer son pain quotidien», nous a confié le chanteur.
Il est à ajouter que le chanteur prépare une nouveauté musicale pour cet été.
Dans les régions du Sud-Est et même dans les autres régions, l’artiste local ne pourrait vivre de son art. «La situation surtout de l’artiste amazigh n’a pas évoluée. Nous espérons que les responsables déploient davantage d’efforts pour améliorer la situation des artistes afin de préserver notre patrimoine musical. En effet, c’est très dur de vivre de son art. La saison estivale où les mariages battent leur plein ne peut pas assurer le reste de l’année. Un artiste doit y exercer un autre métier pour assurer son pain quotidien», nous a confié le chanteur.
Il est à ajouter que le chanteur prépare une nouveauté musicale pour cet été.