Ce produit d’assurance grêle, actuellement commercialisé par la MAMDA, couvre la céréaliculture et l’arboriculture, indique mardi un communiqué du ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime.

Dans le cadre de cette convention, la MAMDA a pris «d’importants engagements» servant à rendre ce produit accessible notamment en mutualisant les taux de cotisation au niveau régional, en optant pour une franchise relative ainsi qu’en appliquant des rabais sur les taux de cotisation.

L’Etat, à travers le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime, s’engage pour sa part, à subventionner le montant de la cotisation et cela pour 3 types de surfaces à hauteur de 40%, pour les exploitations de moins de 10 Ha, 30% pour les exploitations entre 10 et 50 ha et 20% pour celles qui dépassent 50 ha.

Cette démarche, ajoute la même source, vise à inciter les agriculteurs à se prémunir contre les dégâts éventuels causés par la grêle et éviter les pertes des récoltes dans les zones risque.

Il s’agit, poursuit le communiqué, de Meknès-Tafilalet (36.000 Ha), Fès-Boulemane (24.000 ha), Marrakech-Tensift-Al-Haouz (21.000 ha), Tadla-Azilal (11.000 ha), Rabat-Salé-Zemmour-Zaer (10.000 ha), Taza-Al-Hoceima-Taounate (8.000 ha).

La date limite de souscription au titre de cette campagne a été exceptionnellement prorogée jusqu’au 15 juin courant pour l’arboriculture et au 30 juin pour l’olivier.

Les zones de montagne et notamment et la chaîne de l’Atlas sont fortement exposées à la grêle durant la période avril à octobre. Chaque année, les pertes engendrées par la grêle représentant en moyenne 20 à 30% du volume global des récoltes de ces zones. (MAP).