Cinéma, musique, jeux : bientôt des verrous numériques communs

Utilisés massivement par l’industrie de la musique au début des années 2000, les DRM sont l’équivalent de cadenas numériques qui empêchent un contenu (disque, fichier MP3, DVD…) d’être copié ou utilisé d’une manière que l’éditeur n’a pas autorisée.

Le système Ultraviolet prévoit de rendre accessibles sur plusieurs plates-formes, comme le mobile ou la télévision, des contenus achetés légalement. Les contenus seront liés à un compte, compatible avec les produits de tous les constructeurs membres de l’alliance. Le procédé est supposé pallier la nécessité de copier ou de transférer des fichiers entre plusieurs machines, d’un ordinateur à un téléphone par exemple, tout en empêchant la reproduction illégale des données. Un système testé avec un certain succès commercial dans le monde du jeu vidéo par la plate-forme Steam, rappelle ZDnet.

DES ABSENTS DE TAILLE

Très critiqués, notamment par les associations de consommateurs, les DRM ont notamment le défaut de bloquer l’interopérabilité entre différents appareils. Certains CD équipés de verrous anticopies ne peuvent par exemple être lus sur ordinateur ou dans certains autoradios.

Depuis plusieurs années, l’industrie musicale a d’ailleurs cessé progressivement d’utiliser des DRM sur les disques en Europe, constatant que l’impact sur le téléchargement illégal était très relatif tandis que ces protections mécontentaient les acheteurs.

Ultraviolet ne rassemble toutefois pas l’intégralité des acteurs du secteur. Plusieurs acteurs de marque, notamment Apple, Google, Disney ou Amazon, ne font pas partie des partenaires de départ.

 

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