Des finales opposées!

Le week-end dernier, on avait droit, coup sur coup, à deux finales de champions de clubs dans leurs continents respectifs, la première en Afrique, à Tunis, la seconde en Europe, à Madrid. Deux rencontres en fanfare qui devaient clore en apothéose, des épreuves de compétition sportive.

A priori, ce sont uniquement les valeurs de l’olympisme tel que préconisées, bien au tout début du siècle écoulé, par Pierre de Coubertin qui devaient se faire valoir, de bout en bout, de ces nobles adversités.

Mais, encore une fois, la finale africaine avait brillé par une multitude de hics bas qui la faisait tourner au vinaigre. La fête de football que tout le monde attendait, n’en est plus une, en fait, puisque d’autres facteurs extra sportifs se sont introduits pour défigurer le déroulé de ce piètre challenge. A tous  les niveaux, la fiesta était gâchée car, au lieu de laisser se produire équitablement le sort de la chose sportive, les tunisois dont le souci hégémonique et sécuritaire prenait le dessus, avaient tout fait pour faire tomber l’image du continent dans la risée vile, devant le monde entier.

Lors de cette affreuse finale, entachée de canulars, on en avait vu de toutes les couleurs : une gestion horriblement défaillante, une intrusion scandaleuse de tout acabit, une VAR sournoisement en défection, un podium honteusement mis au hasard, sous les yeux pantois de toute la planète, une cérémonie de clôture unilatérale, si triste que le public, censés festoyer les siens, ont vite déserté les gradins de Radès, visiblement désabusés par cette consécration usurpée…Du jamais vu dans les annales du football mondial! Et ce n’est pour rien que le continent traîne encore des boulets du sous- développement tous azimuts!

Qu’en dira-t-on pour la finale du vieux continent qui avait eu lieu, le lendemain de la mascarade africaine? A-t-on même le droit de comparer l’incomparable? «Pas de comparaison, en présence de la différence!», diraient les érudits de la  magistrature. Là, on est réellement  trop gênés, voire «humiliés» pour relater cette sublimité captivante dans laquelle s’est déroulée la “champion’s  league”.

Une organisation impeccable, une équité irréprochable, une émulation vertueuse, une fin où le vainqueur est congratulé par le vaincu avant même ses collègues : un délice à savourer, un régal à voir, un plaisir à perdurer, à pleins poumons! Faudrait-t-il s’autoflageller pour autant? Cela ne servirait à rien de continuer à le faire. Le Wydad a peut-être tort de s’être retiré, en dépit de l’injustice dont il a été victime, mais il a eu quand même le mérite de crever l’abcès de l’imposture caf/kéenne!

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