Diversifier l’offre du tourisme

A nos jours, l’industrie du tourisme se diversifie, à des cadences soutenues. Cette diversité qui aura pris beaucoup d’ampleur, notamment dans des destinations riches en variétés naturelles, met en activité un large éventail de niches de tourisme répondant aux attentes et besoins d’une clientèle de plus en plus à la recherche de la novation en termes de prestations et de produits.

Au Maroc, depuis fort longtemps, l’offre du tourisme s’est constamment limitée à deux créneaux essentiels, à savoir le culturel, brandi plus spécialement par des cités dites impériales, Marrakech et Fès, et le balnéaire, arboré par des stations telles Agadir et Tanger. Au fil du temps, d’autres filières du tourisme se font valoir par une nouvelle frange de partisans des voyages, plus attendrir  par le tourisme de bien-être et de spa, d’aventure et d’exotisme, d’affaires et de shopping…

Ces spécialités de tourisme en vogue prennent d’assaut les régions du monde réputées pour des atouts d’accueil et de stabilité. Notre pays semble prédisposé à diversifier son produit touristique et combler les désirs des marchés porteurs, en quête de ces nouvelles vocations. Prônant le modèle du développement durable, les décideurs du département ont, depuis des lustres, tenté de mettre en valeur ses atouts naturels, en adoptant le Plan Azur, le long de son littoral atlantique et méditerranéen. Quoique l’idée fût édifiante, ces tentatives n’ont pas, pour autant, abouti et finissent par essuyer des déboires relevant du déficit en matière de gouvernance.

Aujourd’hui, dans un souci permanent de varier les donnes du tourisme national, il est question de prospecter ce que l’on peut appeler «le tourisme du désert». Compte tenu des richesses naturelles que renferment ces étendues de sable et de mer à perte de vue, on est en passe de se focaliser sur les possibilités à capitaliser au sein de ces recoins vierges qui offrent des vues et panoramas voluptueux et des sensations de haute fréquence d’émotion et de sublimité.

On citera à cet égard, le potentiel dont regorge une ville phosphorescente qu’est Dakhla ou encore la fameuse Merzouga aux confins de Zagora et dont l’authenticité de la nature exotique et les thérapies médicinales sur les visiteurs font le tour du monde.

On ne cessera, en fait, de s’enorgueillir de cet énorme avantage qui peut s’insérer dans le dynamisme ultra-grandissime dont font preuve les provinces du sud. L’Etat en est conscient, depuis déjà belle lurette, en mettant la main sur la plage blanche, aux environs de Guelmim, étendue sur plus de 60 kms, sans grand succès, faut-il le rappeler, puisque ce fut également le fiasco qui caractérise, en effet, toute la contre-performance du plan Azur, sur nombre de sites du royaume. Cependant, il importe de récidiver dans ce sens, car le contexte aussi bien politique que socioéconomique s’y prête pour de bon.

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