Les espoirs du Raja ont fait mieux que les seniors grâce à leur sacre réussi avant terme. Champions à trois journées de la clôture de la compétition, les espoirs rajaouis qui ont 12 points d’avance sur leurs poursuivants immédiats du FUS de Rabat, ne peuvent plus être rejoints en tête du classement général. C’est une bonne affaire pour ces espoirs des Verts qui ont succédé à leurs homologues du WAC, champions de la saison écoulée. Les espoirs rajaouis qui avaient terminé en deuxième place, ont riposté cette saison de la plus belle manière. Il s’agit en effet, du premier titre remporté sous la houlette de Youssef Rossi,    directeur technique du club. Ancien joueur international de l’équipe des Verts, Rossi qui chapeaute aujourd’hui la direction technique depuis le début de cette saison, est en train de réussir beaucoup de choses au sein des jeunes de son club préféré. Ayant de véritables options techniques avec des diplômes européens de l’UEFA à l’appui, Rossi compte exceller dans son travail à l’avenir. Il travaille d’une manière professionnelle. Il pense déjà à la prochaine saison, il est en train de tracer le programme des différentes catégories des jeunes de son club bien que la saison actuelle n’ait pas encore pris fin.
Au début de son travail, il a certes trouvé des difficultés pour remettre le train des jeunes du Raja sur de bons rails, mais aujourd’hui, il a pratiquement pris les choses en main. Confiant en ses chances et croyant en ses moyens, ses capacités et ses qualités techniques et aussi psychiques, Rossi a beaucoup aidé les jeunes de son club à retrouver confiance, à s’émanciper, à assurer et rassurer.
Lors de la saison écoulée, les jeunes rajaouis ont joué plusieurs finales avec des titres mêmes dans certaines catégories. Cette saison, les espoirs sont champions du Maroc en attendant les jeunes des moins de 15, 17 et 19 ans dont leurs équipes sont toujours en lice à la recherche d’autres distinctions dans leurs catégories respectives.   
En somme, les espoirs ont fait beaucoup mieux que les seniors qui ont raté la saison sur tous les plans. Après les sorties prématurées en Ligue des Champions surtout lors de cette saison avec une élimination humiliante dès le premier tour, tout comme en compétition de la Coupe du Trône, voilà les grands du Raja qui sont en train de confirmer au championnat national. Ils ont pratiquement hypothéqué leur chance de défendre leur titre après la défaite surprenante dans leur fief face au MAT (0-2), dans un match de l’avant dernière journée, un match qu’il ne fallait absolument pas perdre.
La récente victoire à Laâyoune reste sans effet, bien qu’elle soit large (1-4) au détriment de la JSM, un club en mauvaise situation, qui ferme la marche et qui risque de quitter la division des grands.
Le Raja qui reste toujours en troisième place derrière le MAT et le FUS n’a pas profité de sa victoire à Laâyoune à l’exception de la confiance donnée à plusieurs jeunes qui ont eu le mérite de jouer cette rencontre.
Evoluant avec une équipe remaniée dans une grande partie, le Raja s’est imposé grâce à de jeunes espoirs comme Ouakkili, Hadhoudi, Madani, Hafidi, Asbahi, Lahyani, Tahoune, Banoune. Ils ont pu remplacer plusieurs joueurs titulaires à l’image de Rbati expulsé face au MAT, Oulhaj qui a cumulé quatre avertissements, Soulaimani, Salhi, Houbery, Aït Laârif et d’autres qui ne mouillent pas leur maillot et qui se trouvent derrière les défaites de leur club comme la récente face au MAT. Cela sans parler de l’arbitre qui a fermé les yeux sur un penalty indiscutable en faveur du Raja dans les 10 dernières minutes du jeu, ce qui aurait dû changer le courant du match au moment où les deux équipes étaient à égalité (0-0), bien que les Tétouanais aient été les plus proches à prendre l’avantage à maintes reprises.
Quoi qu’il en soit, le Raja a soufflé le froid plus que le chaud. Il a raté plusieurs matches et se trouve incapable de défendre son titre. La responsabilité incombe, en grande partie, à certains joueurs, heureux d’avoir une place titulaire au sein du grand club des Verts mais qui se comportent comme des «patrons».
Heureusement pour le Raja, grande pépinière des jeunes, qui, avec la direction technique de Youssef Rossi, peuvent sauver la face et assurer la relève…