Par ailleurs, lors de la cérémonie de l’ouverture,  un hommage a été rendu à l’actrice égyptienne  Salwa Khattab. Un hommage un parcours assez riche partagé entre le cinéma, le théâtre et la télévision.  Son charisme et sa maitrise et le choix de ses rôles interprétés dans les différents travaux ont permet  a son étoile de briller dans le ciel  du cinéma arabe à coté des autres stars. «C’est une star dans sa pensée, son talent, son charisme et sa recherche pertinente des rôles qui dévoilent son don cinématographique.», disait à son propos le journaliste égyptien Mostapha Yassin lors de son mot sur l’actrice. Toute émue Salwa Khattab considère cet hommage comme un nouveau début tout en considérant l’art comme pont  qui lie les  peuples. Après une pause musicale s’impose. Sur la scène, la jeune actrice Jihane Kamal a glissé le public dans la peau de la chanteuse Dalida en interprétant l’un de ses beaux titres : « pour en arriver là » avec une projection de femmes ayant pris part au festival. Une chanson en hommage aux parcours des femmes aux multiples talents. Parmi les moments forts de la soirée, la présentation du jury de la compétition du long métrage et le jury du film documentaire composé de trois femmes salaouies. Parmi les nouveautés de cette édition, un prix du jeune public qui donnera son  avis sur les films projetés. Une initiative qui vise promotion de la culture cinématographique chez la relève. En outre deux hommages ont été rendus à l’occasion à Sarim El Hak Fassi-Fihri directeur du CCM, ainsi que le réalisateur, scénariste et producteur Souheil Ben Barka. Le festival a pu avoir sa place sur la carte des grands festivals. En effet, il en faut des salles bien équipées pour mieux  rayonner le cinéma notamment dans une ville comme Salé, souligne Noureddine Chemaou, président du Festival.  De son coté, Jamaâ Mouâtassim, maire de Salé, souligne dans son mot que  l’histoire de la ville de Salé a été liée à la création et l’art. C’est l’un des événements cinématographiques incontournables et un acquis artistique important pour la ville de Salé à  l’instar des autres villes.  Il est à noter que la  cérémonie d’ouverture   a été marquée par la projection du film «The Unbearable Presence of Asmahan» de la réalisatrice  palestinienne Azza El-Hassan. Un  film qui relate l’histoire de la chanteuse libanaise «Asmahane». Il est à rappeler que le forum de cette année sera porté sur le  thème : «les cinéastes-femme entre les conditions matérielles et immatérielles de la production filmique et les préoccupations artistiques».