La prise de conscience africaine

Le dossier de notre cause nationale suprême s’adjuge une batterie de reconnaissances, en le sens de justesse du plan d’autonomie sous la souveraineté marocaine.

Au sein du vieux continent, pas moins d’une douzaine de pays se fait sienne cette position, conformément à l’orientation majeure des Nations Unies en tant que seule instance habilitée à s’en saisir, loin de tout amalgame malveillant.

En effet, depuis déjà un bon bout de temps, la courbe de cette donne ne fait que performer, au fil du temps, générant une vague de tempêtes intempestives dans le camp des ennemies de notre territoriale. Le douzième pays en date n’est autre que l’Autriche qui vient de rallier de manière solennelle, le peloton de nations à embrasser cette réalité cristalline. Petit à petit, l’étau se resserre autour des renégats qui continuent à fermer l’œil face au nouvel ouvrage de la diplomatie marocaine, fondé sur le respect de la réciprocité.

A cet égard, la France qui semble dédaigner la mutation profonde s’opérant dans l’attitude évolutive du pays, s’entête sans doute, à se rendre à l’évidence que son ancienne et colonie est en passe de rompre avec la candeur d’antan. De même, une panoplie de pays africains se rebelle contre le comportement ostensible dont fait montre l’Hexagone à leur adresse, tout en réclamant également la mutualité de considération.

Cette prise de conscience se fait ressentir, non seulement au niveau des peuples respectifs, mais aussi dans le camp des décideurs au Congo, au Niger, au Burkina Faso ou encore, en Côte d’Ivoire… Ainsi, tout le monde en Afrique, surtout francophone se fait sien le constat criard de se faire subtiliser le viviergrandiloquent qu’il abruti dans leurs territoires confisqués.

L’impérialisme sous-jacent, conséquence directe du colonialisme meurtrier, qu’il exerce encore, à travers des conflits intestinaux déclenchés par-ci, par-là pour perpétuer la mainmise, est confronté à présent à une résistance africaine, de plus en plus farouche. Notre pays mène, aujourd’hui une politique Sud-Sud, axée sur les valeurs de la coopération solidaire, dans l’africanité autonome et consciente du génie humain et du gisement naturel qu’elle renferme.

Cette riposte au diktat suranné, rend caduques les voracités et incite à la belligérance, dans ce camp macronique enragé qui paraît perdre le nord face à ce sursaut africain et surtout au leadership marocain au sein du continent en effervescence.On n’aimerait bien voir sa tête si le régime algérien s’effondrait !

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