Laâyoune, capitale du théâtre de rue

qui sont venues de l’Argentine, l’Allemande, l’Espagne, l’Italie et du Maroc.

En effet lors de l’ouverture, le festivala rendu hommage à  deux figures de proue  du  théâtre marocain à  savoir les deux artistes : Aziz Saadallah et Khadija Assad.  Par ailleurs, l’inauguration du festival a été ponctuée  par  la présentation des spectacles de théâtre et   des arts de rue, ainsi que des spectacles vivants dans la place Méchouar, grande place publique en  Afrique.
En outre, plusieursspectacles ont été joués pour le public de la ville. À titre d’exemple, le spectacle de la troupe espagnole «Aktyouthyoun Kalikhira» et  la pièce «Lhajaya» de la troupe Rue Art, la pièce «Tchrmil» du théâtre Safar, la pièce «Jha f Lhalqa» de la troupe Terminus du  Maroc.
Les artères de la ville ont été bien  investies par les troupes qui ont joué des spectacles durant les trois jours de l’événement.  Pour joindre l’utile à l’agréable, des conférences thématiques ont eu lieu.  Dans ce cadre,une rencontre ouverte sur l’expérience du dramaturge marocain  Mohamed Kaouti, dont des lectures dans ses œuvres théâtralesintégrales ont été  présentées par le dramaturge Mohamed Behjaji et modérées par le journaliste et dramaturge El Houcine Chaabi.
A cela s’ajoute une autre conférence intellectuelle organisée par le Centre international des Etudes du Spectacle autour du thème : «Quelle place pour le spectacle dans l’espace public ?», et ce,  avec la participation d’un bouquet de chercheurs, en l’occurrence, Khalid Amine, Hassan El Youssfi, Mohamed Jalal Aarab et autres.La jeunesse n’était  pas en reste de la programmation du  festival.
Dans ce sens, des ateliers de formation ont été également au  menu pour les jeunes des provinces du Sud, animés par  des professionnels du  métier afin d’échanger les expériences et croiser les idées.Pour ce qui est  des spectacles et théâtrede la rue,  le spectacleintitulé «L’accordeur de temps» de la troupe allemande Théâtre Goettliche Samen et la troupe «Les amis de la caravane Taghmaret»  du  Maroc a été présenté à l’occasion.
Par ailleurs trois troupes  marocaines ont présenté  leurs nouvelles pièces dans la catégorie du théâtre de rue -entre autres- la pièce  «Taxi» de la troupe «en’corps», la pièce «Fatima Fenharha» de la troupe Zank’art, la pièce «Djoh» de Rachid El Adouani.
Le festival  a ouvert ses fenêtres sur les autres villes dont  celle de Lmerssa, avec une programmation riche et diversifiée.
Il est à noter que cette édition, soulignaient les organisateurs, se diffère de  la  précédente dans la  mesure où l’association Odyssée pour la culture et  l’art de Laâyoune est en  partenariat  culturel  et  ouvert  avec le centre international  des études du spectacle basé sur Tanger afin de créer des ponts de création entre  le festival  de Tanger et  celui  du  théâtre de rue de Laâyoune.
Soutenue  par le Ministère de la Culture, en partenariat avec le Théâtre National Mohammed V, le Conseil de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, et la commune urbaine de Laâyoune et la ville de Lmarssa, Agence du Sud, Institution de la banque populaire, cette manifestation théâtrale a pour but, estiment  les organisateurs, de faire connaitre les richesses  culturelles et artistiques de la  ville de Laâyoune afin d’en faire une destination artistique de renommée.
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