Le GPPS appelle le gouvernement à reconnaître le nouvel an amazigh

Khadija Arouhal adresse une question écrite au chef du gouvernement

Mohamed Nait Youssef

Khadija Arouhal, députée du Groupe du Progrès et du Socialisme (GPPS), a adressé une question écrite au chef du gouvernement sur les mesures qui seront prises afin de reconnaître le nouvel an  amazigh comme fête nationale et jour férié  chômé et payé.

«Le peuple marocain aspire le début du mois de janvier de chaque année à la reconnaissance du nouvel an amazigh en tant que fête nationale et jour férié chômé et payé. », peut on lire dans la question écrite. Selon la députée du GPPS, cette recommandation est désormais légitime notamment après la reconnaissance constitutionnelle de l’amazigh comme l’une  des composantes de l’identité marocaine. Sans oublier l’approbation de la loi organique n°26.16 définissant le processus de mise en œuvre du caractère officiel de l’amazigh, ainsi que les modalités de son intégration dans l’enseignement et dans les domaines prioritaires de la vie publique.

Arouhal n’a pas manqué de pointer du doigt, dans sa question écrite, la nécessité de réagir positivement, avec beaucoup de sérieux et sur des bases nationales, avec la reconnaissance du nouvel an amazigh comme fête nationale et jour férié officiel chômé et payé, loin de tout usage politique et idéologique tout en respectant l’identité marocaine, ainsi que la protection du patrimoine culturel amazigh et la promotion et la valorisation de sa culture et ses traditions enracinées dans l’histoire.  

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