des œuvres théâtrales au service de la promotion des classes prolétariennes. A la fin de sa vie, il a surtout écrit «Des racines du cèdre rouge», une œuvre consacrée à l’Histoire du  Parti communiste libanais au sein duquel il a milité depuis sa tendre jeunesse marquée par de fortes aspirations au progrès et la justice sociale
Mohamed Darkoub, selon sa propre autobiographie, présentée par lui-même quelque temps seulement avant sa mort, a commencé à écrire et à publier des ouvrages il y a plus de 60 ans. «Dans mon atelier de plomberie, nous nous mettions, moi et certains de mes amis étudiants, à tisser des rêves sur la libération du monde arabe,  mais aucun ne fut publié», écrit-il. Et de poursuivre : «Le grand tournant dans ma vie eut lieu avec le journal «Al Tarik El Fekria» (la voie intellectuelle)… dont je fus le rédacteur en chef pour une durée de quarante ans… C’est au sein de ce journal que j’ai eu vraiment l’occasion de me lancer sérieusement dans la recherche et la critique littéraire.»
La revue «Al Tarik El Fekria», proche du parti communiste, et dont il contribua en 2011 à la relance après plus de 8 ans d’absence des kiosques, est connue pour être une plate-forme non seulement du parti communiste libanais, mais aussi un creuset de débats entre les intellectuels et progressistes arabes de tous horizons.