députés n’ont pas pris du retard pour voter le budget. On ne sait pas ce qui va se passer au niveau de la deuxième Chambre.
Le PLF 2014 sous la loupe des conseillers
![](https://albayane.press.ma/wp-content/uploads/ALBAYANE2012/2013/MOIS11/22/maroc-parlement-vote-loi-finance-2013-2013-01-04.jpg)
Mais il est certain que les Conseillers ne manqueront pas cette occasion pour faire prévaloir leur majorité d’opposition. Le débat risque de s’éterniser un peu autour de la sacro-sainte règle de l’équilibre budgétaire et on verra aussi des récriminations quant à la mobilisation des investissements pour une croissance devenue hypothétique en ces temps incertains.
Cela dit, les élus de la nation, conscients des défis auxquels est confronté le pays, sauront enjamber les conjectures pour aller vite à l’essentiel. Il s’agit essentiellement de mettre le curseur sur la «gestion responsable des comptes publics» pour ne pas laisser filet le déficit budgétaire et contenir, en même temps, l’endettement public au-dessous de 60% du PIB. Mais, dans le contexte économique, financier et géopolitique d’aujourd’hui, un tel objectif est-il tenable ? Pas besoin de noyer le débat pour faire dans le populisme, alors que le défi que doit réussir l’équipe au pouvoir, c’est de sortir «un budget de défi», défi de croissance et d’équilibre macroéconomique, comme dirait l’argentier du royaume, Mohamed Boussaid. Pas un «budget d’austérité», version opposition.
Rachid Roukbane, président du groupe du «Progrès démocratique» à la Chambre des représentants, qui a manifestement soutenu le projet de budget, considère que, dans le PLF 14, le gouvernement a pris toutes les mesures pour mettre en place, et à temps, une loi de finances qui réponde aux attentes des Marocains : favoriser la croissance de l’économie nationale et préserver le pouvoir d’achats des citoyens.
Au-delà d’une vision purement comptable, le gouvernement entend aussi lancer les grandes réformes structurelles, en lien avec la réforme de la Caisse de compensation, mais aussi celle de la fiscalité et de la retraite.
Certes, on ne peut taxer à tour de bras pour augmenter les ressources budgétaires, alors que la pression fiscale est déjà à son comble. L’annulation des taxes sur des produits de consommation (riz, beurre, sel…) est une avancée notable à mettre à l’actif du Groupe du Progrès démocratique (GPD-PPS) au niveau de la Chambre des représentants.
Maintenant, au niveau de la Chambre des conseillers, le débat va sans doute déboucher sur d’autres amendements. Mais, si les amendements dépassent les possibilités permises ou risquent de mettre en cause les grands équilibres, le ministre de l’Economie et des finances pourra toujours faire recours aux dispositions de l’article 77 pour justifier le rejet. Mais le temps presse et il est urgent de mettre les pendules à l’heure. Car, il faut savoir que dans l’actuel projet, les ressources de l’Etat sont en baisse de 3,1%, limitées à 335 milliards DH au lieu de 345,9 milliards DH en 2013, dont 264,4 milliards DH pour le budget général.
Cela dit, les élus de la nation, conscients des défis auxquels est confronté le pays, sauront enjamber les conjectures pour aller vite à l’essentiel. Il s’agit essentiellement de mettre le curseur sur la «gestion responsable des comptes publics» pour ne pas laisser filet le déficit budgétaire et contenir, en même temps, l’endettement public au-dessous de 60% du PIB. Mais, dans le contexte économique, financier et géopolitique d’aujourd’hui, un tel objectif est-il tenable ? Pas besoin de noyer le débat pour faire dans le populisme, alors que le défi que doit réussir l’équipe au pouvoir, c’est de sortir «un budget de défi», défi de croissance et d’équilibre macroéconomique, comme dirait l’argentier du royaume, Mohamed Boussaid. Pas un «budget d’austérité», version opposition.
Rachid Roukbane, président du groupe du «Progrès démocratique» à la Chambre des représentants, qui a manifestement soutenu le projet de budget, considère que, dans le PLF 14, le gouvernement a pris toutes les mesures pour mettre en place, et à temps, une loi de finances qui réponde aux attentes des Marocains : favoriser la croissance de l’économie nationale et préserver le pouvoir d’achats des citoyens.
Au-delà d’une vision purement comptable, le gouvernement entend aussi lancer les grandes réformes structurelles, en lien avec la réforme de la Caisse de compensation, mais aussi celle de la fiscalité et de la retraite.
Certes, on ne peut taxer à tour de bras pour augmenter les ressources budgétaires, alors que la pression fiscale est déjà à son comble. L’annulation des taxes sur des produits de consommation (riz, beurre, sel…) est une avancée notable à mettre à l’actif du Groupe du Progrès démocratique (GPD-PPS) au niveau de la Chambre des représentants.
Maintenant, au niveau de la Chambre des conseillers, le débat va sans doute déboucher sur d’autres amendements. Mais, si les amendements dépassent les possibilités permises ou risquent de mettre en cause les grands équilibres, le ministre de l’Economie et des finances pourra toujours faire recours aux dispositions de l’article 77 pour justifier le rejet. Mais le temps presse et il est urgent de mettre les pendules à l’heure. Car, il faut savoir que dans l’actuel projet, les ressources de l’Etat sont en baisse de 3,1%, limitées à 335 milliards DH au lieu de 345,9 milliards DH en 2013, dont 264,4 milliards DH pour le budget général.