C’est désormais un secret de Polichinelle. Des étudiants sahraouis, mettant à profit l’opération d’échange de visites familiales de et vers les provinces du sud du Maroc, pilotée par le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), séjournent dans les camps de Tindouf, suivent des formations sur place et retournent complètement «formatés» pour servir et véhiculer la thèse des séparatistes au sein de l’université marocaine.

Dernièrement, des ateliers ont été organisés par des dirigeants du «polisario» au profit des étudiants sahraouis autour du rôle qui leur est dévolu dans les campus universitaires marocains. Ce rôle consiste à semer des troubles au sein de l’université, en exploitant le vent des libertés et des droits humains qui souffle sur le pays. Ces missions sont également encadrées par des experts algériens qui apportent leur savoir faire au «polisario» dans le but de déstabiliser le royaume. Ainsi, ces étudiants, manipulés et endoctrinés, passent à l’acte dès qu’ils atterrissent au Maroc. Certains, rappelle-t-on, avaient entamé l’application de leur agenda dès qu’ils avaient mis les pieds à l’aéroport international Mohammed V. Les troubles semés avaient poussé les services de sécurité à interpeller les étudiants sahraouis impliqués. Les faits ont été exploités par les ennemis de l’intégrité territoriale du pays pour accuser le Maroc d’avoir atteint à la liberté d’expression des étudiants sahraouis en question. Il faut dire que les dirigeants des séparatistes et leurs commanditaires ne lésinent pas sur les moyens pour souiller l’image du Maroc et rallier plusieurs jeunes sahraouis à leur thèse. Ces manœuvres prennent une certaine ampleur à l’occasion des visites de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara ou d’autres délégations d’organisations non gouvernementales dans la région. Le même scénario se reproduit ainsi à l’approche de la présentation du rapport annuel sur le Sahara marocain devant le conseil de sécurité de l’ONU durant ce mois d’avril.

B. Amenzou