Le PPS au Parlement
Drame de l’unité clandestine de Tanger qui a fait 28 mort
C’est au chef du gouvernement qu’incombe la responsabilité de ce nouveau drame, survenu dans cette unité clandestine, a indiqué la présidente Aicha Lablak, également membre du bureau politique du PPS, lors de la séance des questions orales du lundi 8 février.
Elle a appelé à cette occasion le gouvernement à venir s’expliquer devant la Chambre des Représentants sur les circonstances de ce drame et à l’ouverture d’une enquête pour déterminer les responsabilités pour que tous ceux qui y sont impliqués rendent des comptes.
Tout en priant et en lisant la Fatiha pour le repos de l’âme des victimes et le rétablissement des blessés, la Chambre des représentants se doit surtout d’insister sur l’impératif d’ouvrir une enquête et demander des explications au gouvernement, a-t-elle martelé.
Il faut rendre justice aux victimes et préserver leurs droits sans oublier leurs ayants droits, a-t-elle souligné, estimant que la meilleure leçon à tirer de cette nouvelle tragédie sociale c’est de renforcer la sécurité et la protection sociales des travailleurs dans les lieux de travail et respecter leurs droits et leur vie pour éviter que des drames similaires ne se reproduisent.
Il ne faut pas qu’un tel drame reste sans suites car il semble que l’on n’a pas tiré les leçons qui s’imposent des drames semblables survenus ailleurs dans le pays comme c’est le cas de l’incendie meurtrier de l’usine Rosamor-ameublement à Casablanca, qui avait fait le 26 avril 2008, 55 morts, a-t-elle rappelé.
Ce nouveau drame est survenu lundi matin 8 février courant dans cette unité industrielle clandestine, enterrée dans la cave d’une villa résidentielle au quartier Alinas, dans la zone d’El Mers, à la sortie de la ville de Tanger en direction de Rabat, selon les autorités locales de la Wilaya de la Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Les eaux diluviennes qui s’abattent sur la région ont pris au piège à l’intérieur de cette cave les travailleurs, dont une dizaine seulement d’entre eux a réussi à se sauver. L’atelier emploie une quarantaine de travailleurs.
M’Barek Tafsi