BaracK Obama rappelle encore une fois sa volonté de fermer le camp de Guatanamo. L’intention de l’actuel président des Etats-Unis, qui s’est déjà manifesté par rapport au sujet, est venue suite au problème que rencontrent les prisonniers après l’achèvement de leur durée de détention qui peut aller jusqu’à des années d’emprisonnement dans l’attente vaine d’un procès.

C’est le cas des deux détenus libyens fraîchement libérés après 14 ans de détention, à savoir Omar Khalif Mohamed Abu Baker Mahjour Umar (44 ans) et Salem Abdul Salem Ghereby (55 ans), et accueillis par le Sénégal suite à l’impossibilité de regagner leur pays pour les tensions qui y sont courantes.

A vrai dire, la situation et les circonstances défavorables où survivent les prisonniers en amont et en aval de leur détention a fait rejaillir chez Obama ce souhait qui, rappelons-le, a fait l’objet  d’une promesse avant son arrivée au pouvoir qui s’était traduit par une signature, au lendemain-même de son investiture (22/01/2009), d’un ordre exécutif (décret) décidant de la fermeture dudit « camp ».

Il est à noter que la fermeture de ce lieu de détention, réputé horrible pour ces pratiques exercées dans ses geôles  quant aux détenus, vont à l’encontre des principes des droits de l’Homme et violent par ce fait ceux établis par le droit international.

Il paraît que pour Obama, ceci est une nécessité que de procéder de manière effective à la fermeture de ce lieu de détention avant la fin de son mandat qui prendra fin en janvier 2017 sans aucune tentative de briguer un nouveau mandat en 2016.

Après le Ghana, qui a accueilli en janvier des prisonniers du même asile en question, le Sénégal est le deuxième pays africain ayant pris cette initiative, saluée par HRW (HumanRights Watch).

Ahmed Mesk