Tanger: Ces plaques de rues qui font taches

Karim Ben Amar

Les tangérois se sont plaints une fois de plus des plaques de rues de la perle Détroit. Après la vive polémique à la suite des choix de noms de rues du type rue caviar ou rue calamar, voilà qu’aujourd’hui les habitants de la ville contestent la traduction des plaques de rues, pour le moins, très approximative.

Les tangéroises et tangérois ne savent plus à quel saint se vouer. Les noms des rues n’honorent plus personne. Après la polémique liée au choix des noms des rues (rue merlan et autres poissons bleus) dans le quartier Tanja Balia comptant pour l’arrondissement de Charf-Mghogha, voilà que le malaise survient cette fois-ci de l’arrondissement de Charf-Souani.

Dans le quartier Lalla Chafia, limitrophe à l’arrondissement de Tanger-Médina, les traductions de l’arabe au français sur les plaques de rues sont loin de faire l’unanimité. Les rues d’une partie de ce quartier sont nommées en référence aux signes astrologique. Jusque-là rien d’anormal sauf que lorsque nous passant de l’arabe au français, c’est le fou-rire assuré. La rue du «Borj l’Hout» est devenue, après traduction, rue poisson au lieu de rue du signe astrologique poisson.

«C’est l’image de la ville qui prend un coup », affirme Mehdi, tangérois âgé d’une trentaine d’année, «Cet incident prouve un immense amateurisme de la part des responsables de ce fiasco, mais aussi et surtout une incompétence flagrante», poursuit-il.

Pour sa part Mona, se questionne : «comment une erreur aussi grande a-t-elle pu passer inaperçue ? Il n’y a pas de contrôle avant de poser définitivement les plaques de rues ?»

Sur les réseaux sociaux, les tangérois ont copieusement moqué les responsables de cette bourde, affirmant  non sans humour, qu’ils ont au meilleur des cas étudié à distance.

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