Pour atteindre ses objectifs, Nabil Benabdallah a exprimé sa détermination à mobiliser le Parti autour de ses programmes, politique, économique, social et culturel. L’unité du PPS est, à ses yeux, impérative et salvatrice, dans la perspective des élections législatives de 2012.
L’un des objectifs tracés est de faire de «la nouvelle génération de réformes» une préoccupation nationale, partagée par les forces vives et actives du champ politique, syndical et sociétal. C’est la meilleure contribution que peut fournir le PPS pour faire avancer et réussir la transition politique et le processus démocratique.
Dans ce cadre et pour cette fin, il envisage de renforcer l’action et l’organisation de l’appareil du Parti, au niveau national, régional et local. Il estime qu’il est impératif de mettre au travail, dès maintenant, des militantes et des militants, l’activation des structures de base du Parti, pour le contact de proximité, et le tissage de liens étroits avec les formations proches politiquement afin de réunir les conditions d’une nouvelle dynamique politique et générale.
Pour lui, le Parti a besoin de toutes ses compétences et de tous ses cadres et militants afin de passer, avec succès, l’examen des Législatives de 2012.
Au niveau de la direction du PPS, Nabil Benabdallah tient, d’abord, à donner un coup de fouet au nouveau Comité central, pour «en faire une instance réelle de délibération et de contrôle de l’action du Bureau politique». Et, au nouveau Bureau politique qui sera élu à la mi-juin, il veut insuffler un nouveau rythme et souffle afin de jouer un véritable rôle de locomotive du Parti. Parallèlement, le nouveau secrétaire général ambitionne de réorganiser les sections du Parti, les motiver pour que leurs actions soient efficaces et porteuses.
Dans un entretien que nous avons réalisé hier avec lui, Nabil Benabdallah tire les premières conclusions des travaux du Congrès de Bouznika, sur le plan politique et organisationnel. Il met en relief la nécessité d’approfondir davantage la démocratie interne, la gouvernance du Parti, la cohésion et la présence de ses militantes et militants dans les combats du progrès et de la démocratie.
Pour les lecteurs d’Al Bayane, il dévoile les grands traits de son plan d’action en tant que Secrétaire général et du cahier de charges qu’il entend honorer.
Notre interlocuteur nous livre également sa perception et sa vision sur la direction du Parti et sur le rôle du chef d’orchestre d’une direction collégiale, régie par les orientations stratégiques et fondamentales et représentées par les documents adoptés par le Huitième Congrès national.
Signalons par ailleurs que le nouveau Comité central du Parti du progrès et du socialisme, élu à l’issue du dernier Congrès, se réunira, dans deux à trois semaines pour élire le nouveau Bureau politique. Durant la même réunion, le Comité central parfera ses structures et instances, en élisant la commission de contrôle financier et la commission de contrôle politique.