Une session qui s’annonce houleuse

d’automne du parlement et dans lequel le souverain a épinglé la gestion de la chose locale dans la Métropole. Un déficit de gouvernance, a résumé le souverain. Depuis lors, les décideurs de la ville tiennent des réunions et annoncent des «plans d’urgence» tout en échangeant des accusations graves entre eux. Chaque partie accuse l’autre d’être à l’origine de la situation actuelle. Et dans la foulée, des affaires éclatent. La cession de la gare d’Ouled Ziane à un promoteur immobilier, alors qu’il était le «moins-disant» et ayant des antécédents dans le même registre à Agadir, est fortement soulevée. De même, les fichiers de l’exploitation du domaine public sont cités et d’aucuns accusent le maire et sa clique d’avoir opté pour des privilèges pour les uns et des règlements de compte avec d’autres. Le maire n’a inscrit à l’ordre du jour de la session que quelques cas d’exploitation de l’espace public, fermant les yeux sur d’autres qui sont vraiment des situations de rente. C’est dire que la session sera ponctuée de plusieurs interventions dans le cadre des «points d’ordre» en vue de soulever ces affaires.

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