Le tournage du long métrage marocain « Bye bye la France », réalisé par la jeune Doha Moustaquim, s’est achevé jeudi soir, à Marrakech.
Ce film comique, d’une durée de 1H36, co-produit par Nour Ayatallah et Taha Khaled, raconte l’histoire burlesque d’un jeune homme dans la trentaine, riche et narcissique, Moulay Al Mahdi.
Cet immigré cupide et arrogant, qui déteste les pauvres, va se retrouver dans la rue du jour au lendemain, sans argent ni identité, et tente de découvrir ce qui lui est arrivé. Il se retrouve confronté à plusieurs situations problématiques et drôles.
Les premiers rôles dans cette œuvre cinématographique sont détenus par des acteurs marocains de renommée nationale.
Il s’agit notamment de Nasser Akabab, Rafik Boubker, Tarik Boukhari, Fatima Zahra Lahrech, Nabil Atif, Sanaa Mezgui, Chafik Bisbis, Abdeltif Chegra, Lamseyeh et bien d’autres.
Dans une déclaration à la MAP, le coproducteur du film, Taha Khaled, a souligné que le tournage de cette œuvre cinématographique, réalisée par la plus jeune réalisatrice au Maroc, Doha Moustaquim, âgée d’à peine 21 ans, a duré 3 semaines, dont une semaine de tournage à Casablanca et deux semaines à Marrakech.
Ce film est dédié en hommage à la mémoire de tous ceux qui sont morts des suites du nouveau coronavirus (Covid-19), a-t-il fait savoir, relevant que le choix de Marrakech pour le tournage des deux tiers des séquences du film s’explique par la richesse et la singularité du patrimoine de cette ville qui cadre parfaitement avec le sujet traité.
M. Khaled a indiqué que le budget prévisionnel de ce film tournait autour de 380 millions de centimes (3,8 millions de DH) alors que la projection du film sera programmée pour mars-avril prochains suivant l’évolution de la situation épidémiologique dans le Royaume. Et de faire observer que le tournage du film s’est déroulé dans le respect strict et scrupuleux des mesures préventives adoptées en vue d’enrayer la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19).
Pour rappel, la direction photographique du film a été confiée à Grégory Turbellier, alors que Saïd Mniouli s’est chargé de la direction artistique, du casting, du coaching aux côtés de sa mission de dialoguiste du film.