Pastèque
L’inquiétude des consommateurs par rapport à la qualité de la pastèque commercialisée actuellement n’a pas lieu d’être. L’ONSSA et le ministère de l’agriculture se veulent rassurant et certifient de la bonne qualité de ce fruit très demandé en cette période d’été. Un communiqué de département de tutelle dément catégoriquement la contenance de la pastèque de résidus de pesticides, métaux lourds et bactéries. D’ailleurs, un tonnage de 218.000 tonnes de pastèques a été exporté à l’Union Européenne au cours de cette campagne. Le ministère confirme que toutes les variétés végétales dont les semences destinées à la commercialisation au niveau national sont préalablement inscrites au catalogue officiel national des variétés cultivables au Maroc après avoir rempli toutes les conditions nécessaires. Les informations et fausses rumeurs continuent d’alerter sur la sécurité sanitaire de la pastèque.
Le fruit en question est « parfaitement conforme aux normes de sécurité sanitaire des aliments » annonce un communiqué du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts. Le ministère dément de manière catégorique les rumeurs qui circulent concernant la qualité de la pastèque mise sur le marché.
« Les différentes analyses effectuées par l’Office nationale de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA), dans le cadre du plan de surveillance et de contrôle de la pastèque durant la campagne en cours (année 2021), ont révélé l’absence de contaminants dans ce fruit, en l’occurrence les résidus des pesticides, des métaux lourds (plomb et cadmium) et des bactéries (salmonelles et coliformes) » rappelle le communiqué qui s’indigne contre la persistance de fausses rumeurs.
L’on explique que les analyses ont montré que ce fruit est parfaitement conforme aux normes de sécurité sanitaire des aliments, poursuit la même source, précisant qu’au 20 juin 2021, un tonnage de 218.000 tonnes de pastèques a été exporté au cours de cette campagne, soit pratiquement le même tonnage que la campagne précédente à la même date contrairement aux allégations faisant état d’une baisse des exportations due à la qualité du produit.
« Ces exportations ont été destinées principalement aux pays de l’Union Européenne. Par ailleurs, le système européen de surveillance n’a signalé aucune non-conformité sur la pastèque marocaine exportée durant les 5 dernières années », note le ministère.
« Les rumeurs partagées sur les réseaux sociaux au sujet de la nocivité de ce produit sont dangereuses, irresponsables et sans fondement et portent préjudice à la production de la culture de pastèque et aux agriculteurs », soutient-il. Le ministère rappelle aussi que l’ONSSA met en œuvre annuellement des plans de surveillance et de contrôle des fruits et légumes, y compris la pastèque, qui consistent notamment en la recherche de résidus de pesticides dans ces produits au niveau des exploitations agricoles, des marchés de gros, des grandes et moyennes surfaces et des stations de conditionnement.
Concernant les semences importées, elles sont soumises à un contrôle technique et phytosanitaire systématique aux frontières pour s’assurer de leur conformité aux normes et aux spécifications en vigueur au niveau national avant d’autoriser leur admission pour leur commercialisation.
Le ministère tient également à rappeler que l’utilisation de variétés de semences génétiquement modifiées est interdite pour toutes les cultures au Maroc. En effet, pour chaque importation de semences, les opérateurs doivent disposer d’une autorisation préalable d’importation des semences délivrée par l’ONSSA, qui exige que les variétés de semences soient accompagnées par une attestation délivrée par l’obtenteur du pays d’origine, démontrant qu’elles ne sont pas génétiquement modifiées.