Circonscription législative de Mohammedia
Imbu des valeurs de gauche jusqu’à la moelle, Younes Siraj, tête de liste du Parti du progrès et du socialisme (PPS) dans la circonscription législative de Mohammedia souligne que sa candidature aux élections a été faite sur la base des considérations objectives. « En tant que Secrétaire général de l’Organisation de la Jeunesse socialiste (JS), mon devoir m’oblige d’aller à la bataille électorale », déclare-t-il à Al Bayane. Cela étant, « les jeunes ont tout le droit d’être dignement représentés afin de faire entendre leurs voix dans l’enceinte parlementaire», poursuit-il.
Il faut dire que le candidat du PPS a rallié les rangs du parti du Livre à l’âge de 16 alors qu’il était encore lycéen. Après avoir fait ses armes dans la section étudiante, Younes Siraj va intégrer la JS avant qu’il ne sera conduit à la tête de cette organisation en septembre 2019, et ce à la majorité des voix.
Outre ses responsabilité au sein du Comité central, Younes Siraj a été également élu membre du Secrétariat général du Forum international des jeunes (FIJ) qui siège à Stockholm. Il fut également membre du l’Institut national de la jeunesse et de la démocratie (INJD) entre 2015 et 2019.
Pour le candidat du PPS, la campagne électorale actuelle a la particularité qu’elle se déroule dans un contexte différent, marqué essentiellement par la crise sanitaire. D’ailleurs, c’est l’un des facteurs majeurs qui a poussé les candidats à changer de stratégie de communication en tablant massivement sur les réseaux sociaux. Abondant dans le même ordre d’idées, notre interlocuteur indique que lors de sa campagne sur le terrain, il a constaté auprès des citoyens, lassés de fausses promesses, une forte volonté du changement. S’agissant des jeunes qui rejettent toute participation au processus électoral, le militant du PPS précise que sa campagne électorale tient à convaincre les gens à l’utilité de l’acte de vote. Comme quoi, « le nihilisme et l’abstentionnisme ne font que le bonheur des corrompus », a-t-il noté en substance. Pour lui, les échéances électorales constituent, d’ailleurs, un « moment de vérité et de reddition des comptes, car le citoyen à toute la latitude de faire son choix et même sanctionner les candidats sortants qui ont failli à leurs engagements », explique-t-il. Cependant, et en dépit des efforts déployés par l’Etat afin de rendre l’opération électorale plus transparente, Younes Siraj regrette le fait que certaines « créatures électorales », continuent à reproduire des pratiques malsaines en noyant de l’argent les circonscriptions électorales. « D’où notre responsabilité, en tant que citoyens, de se mobiliser lors du jour d’élections, en se rendant massivement aux urnes pour élire des candidats crédibles, préoccupés, avant tout, par l’intérêt général », conclut-il.
Khalid Darfaf