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La ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, Fatima Ezzahra El Mansouri, conduit une délégation marocaine à la réunion de haut niveau sur la mise en œuvre du Nouvel agenda urbain qui se tient jeudi au siège de l’ONU à New York.
La délégation marocaine à cet événement organisé à l’initiative du président de l’Assemblée générale de l’ONU, Abdulla Shahid en collaboration avec ONU-Habitat, est composée notamment de représentants du ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville.
En perspective de sa participation à ce rendez-vous, Mme El Mansouri a pris part, ce mercredi, au dialogue ministériel sur l’Agenda urbain africain et à la 3ème Assemblée mondiale des gouvernements locaux et régionaux.
La ministre a eu également des entretiens avec plusieurs personnalités dont la directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour les établissements humains, Maimunah Mohd Sharif, selon un communiqué du ministère.
La participation de la ministre à cet évènement vise à renforcer les engagements pris par le Royaume en matière de développement durable. En effet, le Maroc a publié son Rapport national relatif à la mise en œuvre du nouvel agenda urbain le 21 mars 2022 figurant, ainsi, parmi les 8 pays du continent à avoir tenu cet engagement sur un total de 54 pays africains.
Ce document est le premier rapport national quadriennal relatif à la mise en œuvre du nouvel agenda urbain par le Royaume du Maroc. Il a été élaboré conformément aux directives de l’Onu-Habitat en la matière, indique-t-on.
La réunion de haut niveau sur la mise en œuvre du nouvel agenda urbain, à laquelle participent des Etats membres de l’ONU et des acteurs locaux et non-étatiques, se fixe pour objectif notamment de positionner le nouvel agenda urbain comme une feuille de route pour accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030, notamment l’Objectif de développement durable 11 (ODD 11).
Il s’agit aussi de reconnaître l’importance des villes et les actions de transformation identifiées dans le nouvel agenda urbain, y compris la promotion de stratégies intégrées de développement urbain durable, selon une approche participative et territoriale, pour assurer une reprise plus juste et durable après la pandémie de Covid-19.
Ce conclave vise également à accélérer l’action sur la dimension urbaine des contributions déterminées au niveau national et soutenir la coordination aux niveaux mondial, régional, national, infranational et local en faveur de la résilience au climat et aux catastrophes, de l’adaptation et de l’atténuation, des solutions fondées sur la nature, de l’économie circulaire et des ressources terrestres et marines la pollution.
Selon l’ONU, l’intensification de l’engagement et de la mise en œuvre du nouvel agenda urbain nécessitera de simplifier son contenu, d’accroître la connaissance de son fonctionnement et de donner la priorité aux actions clés qui ont des effets d’entraînement positifs sur plusieurs agendas mondiaux, et de jeter les bases d’un plus grand nombre de coalitions multipartites avec lesquelles les États membres peuvent s’associer pour combler les lacunes techniques, de financement et de capacité.
Il est prévu que les discussions lors de ce conclave éclaireront l’engagement des États membres lors d’autres réunions de haut niveau, notamment sur la migration, le changement climatique, la biodiversité, la réduction des risques de catastrophe, au G20, le G7, le Forum urbain mondial, l’Assemblée Habitat, ainsi que le Forum politique de haut niveau sur le développement durable, qui examine l’ODD 11.
Adopté lors de la Conférence des Nations Unies sur le logement et l’urbanisation durable (HABITAT III), qui s’était tenue à Quito, en Équateur, en 2016, le Nouvel agenda urbain est un document orienté vers l’action qui établit des normes mondiales de réalisation en matière de développement urbain durable.
Il propose aux pays une feuille de route pour atteindre les cibles de l’ODD 11 visant à améliorer l’accès au logement et aux systèmes de transport durables, promouvoir les bidonvilles, la planification participative des établissements humain, sauvegarder le patrimoine culturel et naturel mondial, réduire les impacts environnementaux négatifs des villes et mettre en œuvre des cadres de réduction des risques de catastrophe.