Ligue Des Champions de l’UEFA
Avec patience, application, évidemment du talent, mais aussi un petit coup de pouce du destin, Liverpool a pris une belle option en demi-finale aller de la Ligue des Champions en forçant le verrou de Villarreal (2-0), mercredi à Anfield.
Pour les amoureux du football encore sur leur petit nuage après l’incroyable 4-3 entre Manchester City et le Real Madrid dans l’autre demie, mardi, ce match a été un dur rappel à la réalité.
Tactiquement, la toile d’araignée mise en place par Unaï Emery avec son 4-4-2 fétiche était certainement intéressante à analyser et son équipe a tenté, un peu comme contre le Bayern, de relancer proprement par des séquences de passes assez longues pour faire s’écouler le temps.
Mais cela ne lui a presque jamais permis de franchir la ligne médiane lors des 70 premières minutes, tant le contre-pressing des Reds a été impitoyable dès les premiers instants du match.
Sadio Mané, avec une tête (12e) et un tir dévié à l’entrée de la surface (33e) non cadrés, Luis Diaz avec deux frappes lointaines que Rulli avait bloquée en deux temps (14e) puis boxée (31e), et Mohamed Salah avec deux reprises trop enlevées (27e, 35e) avaient montré que le but était à portée de pied.
Cela a bien failli être celui de Thiago Alcantara, encore une fois étincelant au milieu, et qui a trouvé l’extérieur de la lucarne de 25 mètres (42e).
Mais, comme il semblait écrit que ce match ne serait définitivement pas dédié au « beau », c’est sur un centre de Jordan Henderson dévié par le latéral gauche Pervis Estupinan, lobant Rulli, qu’est venue la délivrance (1-0, 53e).
Deux minutes plus tard, Liverpool a eu le bon goût de rajouter un but mieux construit, avec une très belle ouverture millimétrée de Salah prolongée du pointu dans le but par Mané (2-0, 55e).