Entretien avec Dr Ahmed Belcadi, doyen de la faculté des lettres et sciences humaines d’Agadi
Depuis sa création en 1984, encore sous l’égide de l’université Cadi Ayyad de Marrakech, jamais la Faculté des lettres et sciences humaines d’Agadir n’a été aussi attrayante et agissante.
En effet, il n’y a guère de secret à cette salutaire métamorphose qui émaille tous les compartiments de cet établissement universitaire, de fond en comble, si l’on sait que l’artisan de cette véritable révolution n’est autre que Dr Ahmed Belcadi, doyen de la faculté. Celui-ci a déjà fait ses preuves, avec brio, quand il était encore vice-doyen. Stratège de haute facture aux qualités humaines et professionnelles incontestables, il se distingue, depuis fort longtemps, par son sens de la responsabilité, son tact raffiné et surtout son savoir-faire infaillible.
Il a mis son impulsion soutenue au service de cette institution supérieure, notamment au niveau du relationnel entre les différentes composantes administrative, professorale et estudiantine, du cadre de travail transformé en verdure et commodité, digne des structures universitaires de renommée mondiale, d’infrastructures de haut calibre en matière d’aménagement et d’équipement, de la qualité du savoir et des apprentissages….
En si peu de temps, ces espaces qui étaient dans un état insalubre, morose et démobilisateur, connu surtout pour une effroyable congestion, un suffocant délabrement et une inquiétante friction conflictuelle, se transforment actuellement en un havre de paix et de bien-être, en un berceau de concorde et de mutualité, en un vitrail de créativité et d’épanouissement. Le charisme et la maestria du doyen, précurseur et fédérateur, force l’estime et l’admiration de tout son entourage tant interne qu’externe. D’aucuns diraient que c’est «trop dire» pour un personnage dont la réputation dépasse toutes les frontières. Mais, la réalité est bien là, palpable et tangible, au grand bonheur de l’enseignement supérieur qui trouve en ce doyen exemplaire, une flamme nationale, bourrée de civisme, de probité et d’abnégation.
A l’occasion de l’actuelle rentrée universitaire à laquelle s’attellent d’arrache-pied toutes les composantes (présidence, décanat, staff administratif, corps professoral, étudiants et partenaires) s’attellent, Dr Ahmed Belcadi a bien voulu se confier à notre quotidien.
Al Bayane : Quelles nouvelles réformes avez-vous pu introduire au sein de la faculté? Quel impact sur les étudiants?
Dr Ahmed Belcadi : Tout d’abord, il convient de souligner que la faculté est constamment soumise à des séries de chantiers pour rehausser la qualité du cadre de travail, au niveau de tous les compartiments de son enceinte et permettre une meilleure rentabilité. Depuis déjà quelques années, la Faculté des lettres et sciences humaines d’Agadir s’active à une mise à niveau ambitieuse et procède, au fur et mesure, à l’ouverture d’une panoplie de rayons sociaux, pédagogiques et scientifiques. Ces travaux s’articulent autour de la plantation et l’entretien des surfaces vertes dans tout le périmètre de l’établissement ainsi que son réseau d’irrigation, l’amélioration et la multiplication des équipements didactiques, l’enjolivement de la salle des enseignants et le revêtement de son sol, l’ouverture des accès de la faculté pour fluidifier les entrées et les sorties, l’équipement de la salle des activités culturelles, de la bibliothèque, des salles spécialisées…
Comment parvenez-vous à réaliser tous ces travaux à multiples dimensions? Qu’en est-il de la buvette de l’établissement pour étudiants?
C’est un travail qui nécessite la conjugaison des efforts de tous les intervenants à qui je tiens ici à rendre hommage. Pour présenter la rentrée universitaire dans les meilleures conditions, on est contraint de s’en occuper pendant les vacances. Concernant la buvette que vous avez évoquée, il importe de signaler qu’on a dû créer une nouvelle buvette dans un endroit plus convenable, loin de la porte de la faculté et des pavillons pédagogiques et répondant aux exigences d’hygiène et de propreté, sachant que l’exploitant de l’ancienne buvette à failli à ses engagements.
Quelles autres réformes avez-vous également entamées?
On s’est focalisé sur les aspects formes et contenus de l’établissement avec beaucoup de détermination et de sérieux. Ces travaux ont concerné d’une manière substantielle les réparations de tous les compartiments de l’établissement, en rebadigeonnant toutes les constructions et les façades qui ont été fondées depuis les premières années de la création de la faculté (décanat, amphithéâtres, affaires estudiantines, pavillons pédagogiques…) et en procédant à la signalétique en langues officielles, le tifinagh, l’arabe, en plus du français. Toutes ces réformes, entres autres, ont été accomplies pour le simple objectif de rendre au maximum, l’établissement plus attractif et performant. Le fruit de cette persévérance est vite constaté à ces niveaux, notamment la décongestion des salles et des amphithéâtres, l’amélioration des conditions de travail, la diversification des filières et des branches, l’assouvissement des besoins des étudiants dans les domaines de la création, la culture, la recherche, la découverte, la compétition…Les chantiers sont toujours ouverts car la recherche du mieux est notre préoccupation permanente. ..
Propos recueillis par: Saoudi El Amalki
