La campagne agricole est en bonne marche. Le taux des précipitations enregistré depuis son lancement reste confortable. La préparation du sol se poursuit dans de bonnes conditions favorisant ainsi les semis. La situation profite à toutes les régions du pays et particulièrement aux zones Bour qui accaparent la grande partie de la production céréalière.
La clémence du ciel a été au rendez-vous depuis le lancement de l’actuelle campagne agricole. Les prévisions météorologiques annoncent un temps froid et ensoleillé durant cette semaine. L’occasion pour les fellahs d’activer les labours et installer les semis. Les derniers chiffres du département de l’agriculture annoncent que près de la moitié des superficies a été emblavés des semis soit 2,5 millions d’hectares sur 5 millions de la surface agricole utile pour les céréales. Les labours des terres agricoles sont aujourd’hui faits à hauteur du 2/3. Le reste accuse un retard à cause des précipitations qui ont rendu difficile l’accès aux terrains agricoles.
La campagne agricole reste particulière et devrait tirer profit des mesures incitatives programmées pour cette campagne notamment la mise sur le marché de quantités suffisantes de semences certifiées et d’engrais à même de permettre une préparation appropriée des sols. Idem, pour la mise sur le marché des différents intrants.
Le ministère de tutelle prévoit également, la poursuite et la mise en œuvre du Programme National de l’Economie d’Eau d’Irrigation (PNEEI) et la planification de l’allocation des quotas d’eau d’irrigation nécessaire aux plantations de céréales et des cultures sucrières. Les autres mesures portent sur le renforcement de la protection phytosanitaire des cultures et une protection de la santé du bétail. La formation et le financement ne sont pas en reste. Le Crédit Agricole du Maroc s’est engagé à répondre favorablement à l’ensemble des demandes de financement pour accompagner les projets des agriculteurs.
Les bonnes conditions climatiques ont permit d’améliorer le taux de remplissage des barrages et d’alimenter la nappe phréatique notamment de la zone sud du pays connues pour le niveau important du stress hydrique. Les statistiques font état d’un taux de remplissage de l’ordre de 60% soit 8 milliards de mètres cubes soit le double par rapport au niveau enregistré durant la même période de l’année écoulée.
Fairouz El Mouden
«La qualité du blé et les exigences de l’industrie meunière»