Ouverture du 18e FICAM à Meknès
DNES à Meknès Mohamed Nait Youssef
Le bal de la 18e édition du Festival international du cinéma d’animation de Meknès (FICAM) a été donné en beauté, vendredi 22 mars, à l’Institut français de Meknès. Comme à l’accoutumée, les enfants, jeunes, moins-jeunes et les familles sont venus nombreux à l’ouverture de cette fête cinématographique… Ô combien conviviale ! Le coup d’envoi du festival cette année, à l’image des précédentes, a été riche en émotions.
Après les mots de bienvenus, les hommages ont été un moment très marquant. Lors de cette soirée, un hommage posthume a été rendu au défunt réalisateur japonais de films d’animation, Isao Takahata. Un devoir de mémoire pour ce réalisateur devenu au fil du temps un ami du festival. «Isao Takahata est l’une des figures emblématiques qui ont marqué l’histoire du festival… et cette 18e édition est une occasion précieuse pour lui rendre hommage en signe de reconnaissance et de gratitude à l’attachement et l’affection qu’il avait pour le FICAM, en particulier et la ville de Meknès, en général», a souligné, les larmes dans les yeux, Mohamed Beyoud, directeur artistique du FICAM. La projection des images du séjour à Meknès de ce grand ami du FICAM pendant des années a été forte en émotions.
D’autres hommages chaleureux ont été rendus à deux noms très connus de la scène cinématographique mondiale, à savoir le producteur Didier Brunner, auteur des longs métrages «Kirikou et la sorcière», «Pachamama», «Les Triplettes de Belleville», «Brendan et le Secret de Kells » et bien d’autres… ou encore l’illustrateur américain Peter de Sève.
Comme chaque année, le Grand Prix Aicha de l’animation a été décerné et c’est le jeune Marocain Anass Doujdid qui a décroché une récompense de 50000 DHS et une résidence d’écriture à l’Abbaye de Fonteveraud. «L’objectif qu’on s’est assigné, à travers le FICAM, c’est de promouvoir Meknès comme plateforme arabe et africaine du cinéma d’animation et de participer à l’émergence de jeunes talents marocains», a précisé dans son discours, Mardochée Devico, président de la fondation Aicha. Et d’ajouter : «le Festival gagne d’année en année plus de notoriété, surtout auprès des étudiants marocains des écoles d’art et de cinéma qui montrent un véritable engouement. Ils sont nombreux à venir à Meknès pour rencontrer les plus grands réalisateurs du cinéma d’animation et participer aux ateliers de formation». Dans le même ordre d’idées, Lyliane Dos Santos, directrice de l’institut français de Meknès, a déclaré que «le FICAM, en 18 ans, a rendu curieux un public de plus en plus large».
Quant aux projections, ateliers, leçons de cinéma et débats, ils se poursuivront jusqu’au 27 mars pour le grand bonheur des festivaliers et des amoureux du cinéma d’animation.
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Le FICAM…pour l’amour du cinéma d’animation