La sélection marocaine a rétrogradé de 5 places à l’échelon mondial. Occupant la 51e place avant la Coupe du Monde 2018, l’équipe nationale se trouve aujourd’hui logée à la 46ème place mondiale du dernier classement mensuel de la Fédération internationale de football associations (FIFA), paru jeudi dernier.
Les Lions de l’Atlas qui ont 1.418 points dans leur compte sont dans le Top 50 mondial et figurent à la 5ème position au niveau africain, derrière la Tunisie, le Sénégal, la RD Congo et le Ghana. Au niveau arabe, nos Lions sont deuxièmes juste derrière la Tunisie alors qu’ils devancent l’Egypte et l’Arabie Saoudite.
Si donc le Maroc a régressé à un moment il devait faire le contraire faute de son élimination précoce et sévère au Mondial russe, à l’instar des autres sélections africaines mondialistes dont le Sénégal, Tunisie, Egypte et Nigeria, d’autres équipes sont tellement heureuses d’avoir réalisé de rebonds inédits. Il s’agit de celles du haut du classement, notamment les tout récents champions du monde français qui se sont accaparés les commandes, devançant respectivement la Belgique qui a terminé sur la 3e place du podium et le Brésil éliminé au quart par cette même formation des Diables Rouges.
Le même rebondissement est à signaler pour les Croates finalistes du Mondial russe et qui se sont hissés à la 4ème position alors que les plus gros perdants dans cette course sont bel et bien les Allemands qui ont été relégués à la 15ème place suite à leur élimination dès le premier tour pour la première fois depuis 80 ans.
Pour l’Angleterre, 4e au Mondiale-2018, retrouve à nouveau le Top 10 et se positionne à la 6e place.
L’Argentine éliminé au second tour par les Français, futurs champions du Monde, quitte pour sa part le Top 10 après et recule de six places (11e)…
Pour l’équipe nationale marocaine, elle devra bien s’y inspirée même s’il n’y a pas lieu de comparaison.
Beaucoup de choses restent donc à réaliser si le Maroc compte retrouver son rythme de croisière surtout au niveau des résultats. Car les Lions jouent mais ne gagnent pas comme ce fut le cas lors de la récente coupe d’Afrique (CAN 2017) avec une élimination déméritée face à l’Egypte au second tour et sur un petit de (1-0) dans les derniers moments du match. La même chose s’est répétée au Mondial russe que les Lions ont retrouvé 20 ans après. Le Maroc a bien joué dans ses trois rencontres du premier tour avant de faire ses valises avec deux petites défaites respectivement contre l’Iran et Portugal sur le même score de (1-0) pour quitter ainsi les lieux sur un nul au goût de la victoire contre l’Espagne (2-2).
Maintenant, tout l’avenir reste pour nos Lions qui dispose d’une formation prometteuse en compagnie de leur entraîneur, Hervé Renard, qui est appelé à continuer son travail qu’il a débuté avec brio et jusqu’à la fin de son contrat prévue en 2022. Trois grands rendez-vous sont en perspective, la CAN 2019 au Cameroun, celle de 2021 avant le prochain Mondial 2022 au Qatar. Ce sont là de grands rendez-vous que les Lions et Renard sont appelés à réussir. Si le mondial qatari est encore loin, la CAN camerounaise est déjà sur les portes. Les Lions de l’Atlas qui ne sont pas encore qualifiés à cette compétition continentale sur le sol des autres Lions Indomptables n’ont plus droit à l’erreur. Car dominer n’est pas gagner. Il faut donc assurer la qualification et penser par la suite au second sacre à l’échelon africain après le premier et dernier titre remporté, voici en 42 ans, lors de la CAN 1976 en Ethiopie.
Alors place au travail pour un bon classement Fifa mais aussi et surtout pour réaliser les résultats escomptés, aux échelons africain et Mondial, que tous les Marocains attendent toujours avec grande patiente…
Rachid Lebchir