Selon l’Organisation mondiale de la santé
Le variant Omicron a été identifié dans 57 pays à travers le monde, coïncidant avec une hausse du nombre de cas de Covid-19 en Afrique australe, a indiqué mercredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
« À l’heure actuelle, des cas Omicron ont été signalés dans 57 pays de toutes les régions de l’OMS. La plupart des cas identifiés dans ces pays sont actuellement liés à des voyages, mais cela pourrait changer au fur et à mesure que des informations supplémentaires seront disponibles », a souligné l’OMS dans son dernier bulletin épidémiologique, relevant que « le variant Omicron pourrait avoir un avantage de croissance par rapport aux autres variants en circulation ».
Mais à ce stade, l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU ne sait pas encore « si cela se traduira par une transmissibilité accrue ». Une façon pour l’OMS de rappeler que les données sur la gravité clinique du variant Omicron sont également limitées. Citant les 212 infections détectées dans 18 pays de l’Union Européenne, l’OMS note que l’évolution de la maladie était « asymptomatique ou légère ».
« Alors que l’Afrique du Sud a connu une augmentation de 82% des hospitalisations dues au coronavirus (de 502 à 912) au cours de la semaine du 28 novembre au 4 décembre 2021, on ne connaît pas encore la proportion de ces hospitalisations dues au variant Omicron », a précisé l’OMS.
Dans son dernier relevé épidémiologique hebdomadaire, l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU souligne que des données supplémentaires restent tout de même nécessaires pour déterminer le degré de sévérité des cas de Covid-19 liés à une contamination par le variant Omicron ainsi que pour comprendre si les mutations caractéristiques sont susceptibles de réduire la protection conférée par les vaccins.
« Même si la sévérité (des cas du coronavirus développés après une contamination par ce variant) est équivalente voire potentiellement moindre que pour le variant Delta (majoritaire actuellement dans la plupart des pays), il devrait y avoir une progression des hospitalisations lorsque davantage de personnes seront contaminées et il y aura un décalage temporel entre la progression du nombre de cas et la hausse du nombre des décès », souligne l’OMS, ajoutant que des informations supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement le tableau clinique des personnes infectées par Omicron.