Comme précédemment signalé, au lendemain de sa réunion, le Conseil Régional du Tourisme (CRT) d’Agadir-Souss Massa, devrait tenir, en fait, dans quelques jours, son conseil d’administration pour parachever le processus de réhabilitation.
Il est à rappeler, à cet égard, le succès prometteur qui a marqué, il y a presque un mois, les travaux de la dernière rencontre, en présence du Wali et toutes les composantes de cette structure associative. A priori, après avoir déblayé le terrain et balisé le chemin du redressement, il semble bien que tout le monde aurait mesuré l’importance décisive de cet élan synergique, en vue de relance, dans les meilleurs délais, un secteur mis à mal, des décennies durant. A ce propos, il conviendrait, encore une fois, de saluer le travail professionnel qui avait été accompli pour pacifier les frictions et aplanir les anomalies, en termes statutaires et procéduriers.
Sans avoir aucunement l’idée de remuer le fer dans la plaie, il importerait, bien au contraire, de se tourner vers l’avenir et abandonner, une fois pour toutes, les anciens maux qui entravaient le décollage du domaine, en constant hibernation. La destination d’Agadir est trop huppée pour que des sangsues inciviques continuent à ronger son potentiel naturel de haute facture, au moment où toutes les conditions de la remontée en éclaircie sont réunies. On ne peut donc tolérer le retour en trombe des manies révolues, désormais connues dans les rouages, alors que dorénavant, s’installe la prise de conscience des professionnels, toutes catégories confondues, longtemps désabusés. Le secteur du tourisme ne saurait admettre encore que ses rênes soient détenues par certains commis soumis dont l’intérêt général de la destination soussie est le dernier de leurs soucis.
En revanche, on ne pourrait point mettre tous les acteurs du domaine dans le même panier, car de vieux routiers dont ceux qui ont récemment aidé, corps et âme, à parfaire ce parcours de restructuration, continuent à servir la destination par leurs idées lumineuses auxquelles le temps avait toujours donné raison, malgré les contestations infondées. Aux côtés de ces professionnels chevronnés et fidèles dont la ville, la région voire la nation ont besoin, fleurit une nouvelle génération de jeunes opérateurs qu’il est impératif d’associer dans ce projet de renaissance. Cette complicité vieux/jeunes, fortement épaulée par l’Autorité, les Élus et les Institutions publiques et privées, est en mesure de sortir le secteur des ornières dans lequel il s’était enlisé, au temps des intrus véreux dont les actes malintentionnés ne sont plus un secret pour personne.
Se dirige-t-on, enfin, vers le sursaut salutaire qui mettrait d’abord le secteur à l’abri des bras cassés et comblerait réellement les attentes de la destination ? En tout cas, le secteur du tourisme qui s’avère, de plus en plus, incontournable à une cité dont le climat et la nature sont favorables, est tributaire d’une bonne gouvernance, imbue de citoyenneté et de savoir-faire. Il n’y a donc plus de place aux charlatans dont le produit lui-même, laisse à désirer!
