Le CRT d’Agadir, le vent en poupe !

En tant que destination prisée du tourisme national, la première station balnéaire du royaume se prépare, à brides abattues, à la reprise de son activité multidisciplinaire. Il semble bien que la capitale du Souss est fin prête pour accueillir ses compatriotes aux premières vagues humaines, à l’horizon de la saison estivale qui se pointe dès la fin du mois courant.

Certes, la pandémie est dans nos murs et persiste à lâcher prise, surtout dans certains foyers habituels du pays dont la contamination prolifère toujours. Mais, il faut bien dire qu’en revanche, le constat du virus au Maroc affiche le taux de létalité le plus faible au monde, parallèlement à celui des rémissions qui caracole aux summums, en dépit des gîtes prolifiques. Une cité de tourisme tel qu’Agadir, qui s’apprête à faire luire son aura, après des mois de morosité, met les bouchées doubles d’ériger, une fois de plus en site vermeil aux mille merveilles, en ballades suaves le long de la promenade et en baignades limpides de l’ondée marine.

Depuis déjà plusieurs mois sans répit, tous les décideurs de la capitale du Souss se sont mis à monter au front pour revigorer une nomenclature touristique en berne, malgré les contraintes de l’état d’urgence. Aussi bien les Autorités locales que les acteurs du Conseil Régional du Tourisme (CRT), ainsi  que la délégation de tutelle et les élus, tout le monde met la main à la pâte pour cette épreuve laborieuse.

D’autre part, on aura aussi apprécié l’engagement de nombre de professionnels du domaine pour remettre à neuf leurs établissements, tout en usant de leur savoir-faire en la matière et tenant en compte les mesures préventives en vue de maintenir les prudences qui s’imposent. Pour ce faire, de longues concertations se sont engagées, au niveau de l’accueil des concitoyens, de la promotion du secteur,  de l’animation de la ville …Naturellement, on se focalise sur le tourisme national sur lequel les espoirs sont fondés pour sauver une saison calamiteuse.

A ce propos, on aura retenu l’initiative de l’Office National Marocain du Tourisme qui consiste à soutenir financièrement les CRT, au niveau de la diffusion promotionnelle du produit respectif des destinations. En plus, on relèvera, non sans réjouissance, l’entrée en lice des experts aguerris dans le concept à adopter pour la reprise post-endémique et, par la suite, la relance à moyen et long terme de l’activité touristique de la région.

C’est ainsi que le CRT de Souss Massa, avec l’appui des institutions régionales, se met à pied d’œuvre de mettre sur orbite une panoplie de novations à même de redorer le blason d’une station fluorescente. Ce fut une réelle prise conscience de rompre avec la « nonchalance » de naguère, confortée, sans doute, par l’engouement de toute une nation non seulement pour vaincre l’effet nocive de la pandémie, mais de refonder un nouveau Maroc, bâti sur les valeurs de la solidarité et de la mobilisation.

C’est ce qu’on est en train de ressentir à la perception de cet emballement de toutes les composantes de la région au lendemain de la visite Royale. Le Tourisme ne saurait donc déroger à cette règle, à l’image de la structure fédératrice qu’est le CRT qui, à priori, la pandémie ne fait que lui délier les ailes pour un envol spectaculaire. Au fur et à mesure, on s’attendra alors à une véritable mue touristique qui ravivera les multiples segments du tourisme, en terme d’autonomie effective de l’un des volets névralgiques du secteur que ne cesse de mettre en évidence l’aérien dont la disette handicape l’essor.

On n’en dira pas plus à cet égard ! Cependant, il va sans dire que les activités parallèles s’écarquillent bien les yeux pour voir plus clair, à l’instar de la restauration qui semble s’unifier en une seule instance, après la défection de l’une des associations régionales.

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