Le sélectionneur des Lions de l’Atlas, Hervé Renard, a tenu une conférence de presse, mercredi dernier en Suisse, à la veille du match amical disputé face à l’équipe d’Ukraine au stade de Genève.
Renard a soulevé l’importance de ce test pour les Lions qui vont disputer d’autres matches amicaux respectivement contre la Slovaquie (4 juin) également à Genève et l’Estonie (9 juin) à la capitale Tallinn, à quelques jours du début de la Coupe du Monde en Russie.
Renard qui a fait le tour des sujets concernant la préparation des Lions pour le Mondial, a précisé que ces rencontres amicales vont lui permettre de « examiner certains aspects et de trouver des répliques à certaines interrogations. Cela même si les adversaires choisis ne sont pas qualifiés pour le rendez-vous planétaire de Russie.
Ce qui lui intéresse le plus, c’est ce dernier stage de concentration d’une dizaine de jours en Suisse, un endroit tranquille pour qu’il puisse faire l’essentiel et mettre le doigt sur les derniers réglages avant de regagner la Russie avec tous les moyens de bords.
Renard qui s’est félicité de l’état d’esprit et de la discipline qui règnent au sein de la sélection nationale, espère une bonne préparation de son groupe et travaille pour un seul objectif, celui de réaliser la qualification au 2e tour du Mondial. Ce qui reste à la portée des Lions même si leur mission ne sera pas facile à négocier face à des adversaires de taille tel le Portugal et l’Espagne sans sous-estimer l’équipe d’Iran face à laquelle le Maroc va ouvrir le bal.
«On ne va pas aller en Russie en touristes pour voir Saint-Pétersbourg, Moscou ou Kaliningrad», a fait savoir Hervé Renard qui appelle ses joueurs à être à la hauteur de leur mission et à prendre en considération les attentes de tous les Marocains de voir les Lions naviguer loin en Russie.
Pour ce, il faudra négocier match par match, à commencer par la première confrontation face à l’Iran qui se jouera à 50% pour les 2 protagonistes. Le second match contre le Portugal, il faut bien le préparer. Il faut le gagner coûte que coûte surtout que la formation portugaise est rajeunie dans une grande partie. Le troisième match reste à gérer face une équipe espagnole donnée parmi les favoris du Mondial russe à en croire son entraineur, Julen Lopetegui, qui espère aller le plus loin possible et qui venait de le confirmer en disant qu’un titre mondial, ça se gagne.
Renard et les Lions sont donc avertis afin de ne rien laisser au hasard…
Rachid Lebchir