Les stations d’épuration des eaux usées des prisons El Arjat 1 et 2 disposent de technologies avancées conformes aux normes nationales et internationales, a souligné le président du département de la gestion durable des ressources d’eau à l’Agence du Bassin Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia, Boutaib Mohammed.
Ces technologies de pointe ont donné des résultats très importants au niveau de la qualité de l’eau, et les analyses ont démontré que les eaux traitées sont « bonnes » et « conformes aux normes de qualité », a assuré Boutaib dans une déclaration à la MAP en marge d’une visite organisée par la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) aux deux stations d’épuration pour informer l’opinion publique sur les efforts déployés pour résoudre les problèmes soulevés précédemment au sujet de l’eau générée par ces deux centres.
Il a rappelé que juste après la réunion de janvier dernier au cours de laquelle il a été décidé d’élargir les deux stations, le Secrétariat d’Etat Chargé de l’Eau et la DGAPR ont intensifié les efforts en vue de parachever le projet d’extension dans « un temps record » malgré la contrainte des précipitations qui entravaient les travaux.
De son côté, l’ingénieure à la DGAPR, Houria Grine, a précisé que la capacité de ces deux stations est d’environ 400m3 par jour, ce qui permettra le traitement complet des eaux usées, à travers l’adoption de technologies avancées permettant d’atteindre le niveau d’épuration tertiaire conforme aux normes nationales de rejet des eaux usées dans le milieu naturel.
Selon un communiqué conjoint du Secrétariat d’Etat Chargé de l’Eau, de la DGAPR et de l’Agence du Bassin Hydraulique, une commission conjointe a tenu, dans le cadre du suivi des travaux de dépollution des eaux usées de ces deux centres pénitentiaires, des réunions régulières et organisé plusieurs visites de terrain depuis 4 mois pour exécuter les décisions prises lors de la réunion du 19 janvier 2018.
Le volume total des eaux usées transférées, du centre pénitentiaire Arjat 1 vers le réseau d’assainissement de la REDAL est d’environ 36.000 m3, en utilisant des camions citernes qui ont travaillé de façon permanente tout au long de la journée. Cette disposition a été interrompue depuis environ une semaine après la confirmation du bon fonctionnement de la nouvelle station d’épuration conformément aux résultats des analyses réalisées par l’Agence à travers un laboratoire certifié, relève le communiqué.
En janvier 2018, il a été convenu d’accélérer les travaux d’extension des stations d’épuration des deux centres pénitentiaires pour mettre fin au problème de déversement d’excédent d’eaux usées dans le Barrage de Sidi Mohamed Benabdellah.
(MAP)
