L’université marocaine a démarré avec des enjeux et des mesures dictées par la nécessité de sauvegarder les acquis et proscrire toute atteinte à son image.

Il a priorisé le suivi minutieux afin d’assurer l’égalité des chances, notamment le respect des délais et l’amélioration des conditions d’accueil, en particulier les nouveaux arrivants parmi les étudiants, loin de la surpopulation qui sévissait auparavant.

Cette opération a été facilitée par l’implication de toutes les constituantes de l’université, à savoir les fonctionnaires, les enseignants, les étudiants, d’une manière consciente et responsable.

Sans paresse, cette cadence se poursuit afin de mettre fin au surpeuplement qui constituait, il est vrai, un véritable écueil menaçant la qualité de l’apprentissage. Il s’avère aussi payant d’opter toujours pour une approche participative. C’est ainsi que la mutualisation des efforts favoriserait cette ambition. L’adhésion des parlementaires, des conseillers et toutes les composantes et les partenaires permettrait, sans aucun doute, d’atteindre cet objectif. Ces mesures allégeront, certainement, le fardeau sur les établissements et renforceront la présence de l’université dans les diverses régions.

L’université Ibn Zohr, à titre d’exemple, s’est transformée en réel chantier, durant les dernières années, à travers une série de travaux de réhabilitation. Il était donc impératif de relever cette cadence et d’affronter les vrais problèmes, particulièrement la surabondance, l’encadrement, le rehaussement de la production des chercheurs, le relèvement du nombre des inscrits aux doctorats, le respect des composantes de l’université, à travers une bonne communication. Nous croyons que nous avons franchi de grosses étapes dans ce sens, mais nous aspirons toujours à plus. En fait, il y a toujours des contraintes, mais il y a également une synergie autour de la même cause!