Festival FIAC d’Agadir: Un retour spectaculaire!

Comme annoncé précédemment, le Festival International des Arts et des Cultures (FIAC) d’Agadir, vient de clore sa troisième édition, dans la liesse et l’émotion. Le maillage des expressions humaines et créatives des civilisations diverses dont la distance et l’exotisme n’ont nullement altéré, a fait vibrer de tolérance et d’acception, l’espace féerique de la Médina, pendant trois nuitées d’affilée. En fait, comme il est de coutume, l’université Ibn Zohr d’Agadir que préside Dr Omar Halli, l’homme à l’énergie et à l’initiative hors du commun, a fait l’événement de la façon la plus prodigieuse.

En plus de ses prouesses infrastructurelles, académiques et scientifiques, cet établissement universitaire de grande renommée nationale voire internationale contribue magistralement à meubler le paysage culturel et artistique régional et national,  de belle facture. Cette fois encore, le public de la capitale du Souss et d’ailleurs aura droit à des prestations traditionnelles de nombre de pays qui viendront s’exhiber sur les planches de la somptueuse Médina Coco Polizzi d’Agadir.

En effet, l’université Ibn Zohr réitère cette performance dans l’une des plus baies du monde une manifestation artistique des plus impressionnantes, au vu du menu proposé durant la période allant du 20 au 23 mai courant. La troisième manche de cet événement de haute teneur humaniste, de par sa dimension universelle, a attiré des grandes foules, en présence aussi des personnalités diplomatiques du Pérou, de l’Argentine, de l’Espagne, du Sénégal..,De par ce rendez-vous annuel, les organisateurs tentent d’ancrer les fondements d’un produit qui s’adresse aux sens et caresse les terroirs, par le biais des chants et danses folkloriques issus de diverses communautés étrangères.

En fait, le festival international des arts et culture (FIAC) se veut un espace de rencontre, chaque année, d’une panoplie de prestations artistiques typiques à des nations qui regorgent de talents et de virtuoses dans ce sens. Pour la présente manche, les initiateurs gratifient le grand public des spectacles qui parviennent de plusieurs pays de l’Amérique du Sud, d’Europe, d’Afrique, en plus des exhibitions populaires locales.

Le festival n’est, en fin de compte, qu’un prétexte judicieux et subtil, pour offrir l’occasion aux citoyens et aux jeunes, en particulier, de côtoyer les icônes des chants et des danses, à travers le monde. C’est une opportunité pareillement pour la ville de se doter d’un événement qui constitue, à coup sûr, un leitmotiv pour vendre cette ville touristique jouissant d’un potentiel naturel et infrastructurel de haut standing.

Il faut bien dire que cette trouvaille qui s’insère bien naturellement dans le sillage de la recherche artistique et culturelle, est une aubaine pour les sociologues et les anthropologues de la région, ainsi qu’un moyen pour les étudiants (masteristes et doctorants qui ne cessent de puiser dans le patrimoine des peuples. Il va sans dire également que la ville est avide de ce genre manifestations populaires de masse qui suscitent la convivialité et l’engouement, d’autant plus qu’elles ont lieu dans un site original prestigieux qu’est la Médina Cocco Polizzi.

Il n’y a pas donc aucun doute que le festival international des arts et de la culture (FIAC) est en passe de combler ce vide combien escompté par les populations, depuis la disparition du festival des arts arabo-africains (Al Moggar), tout en sachant que Le festival Timitar auquel on injecte un fonds colossal sans, pour autant, impacter les citoyens et la cité. Le festival profite donc du temps fort de la saison pour favoriser la rencontre et l’échange entre professionnels et amateurs, à travers différentes actions dispensées par les artistes invités, afin qu’ils s’approprient ce festival et en faire un réel levier véhiculaire des idéaux de l’acculturation et d’ouverture.

Ceci étant, il importe de souligner que cette initiative très accueillie et appréciée par la société civile de la région agrémentera de belle manière le champ culturel artistique régional, aux côtés d’autres activités au niveau du théâtre, de la musique, des arts plastiques…Il va alors falloir adopter tout ce potentiel et l’assister dans son ébauche. Le festival international des arts et de la culture est désormais une plus-value dans le domaine, avec sa thématique et son cachet singuliers qu’il faudrait soutenir et appuyer sans hésitation. On ne peut que saluer très vivement les initiateurs pour ce nouveau produit qui continue à orner le paysage culturel et patrimonial de la région, tout en lui souhaitant plein succès.

Enfin, il est à souligner que le festival prévoit des moments forts, en direction de l’assistance. De belles occasions de découvrir l’Autre dans toute sa diversité, en explorant des répertoires d’ailleurs ou d’avant, révélateurs de la vie quotidienne, de l’esprit d’une culture ou d’une époque. Des moments de partage, d’échange et de plaisir, pour les populations et leurs invités, de tous bords.

Saoudi El Amalki

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