La femme est l’avenir de la société

Des raisons pour voter en faveur des candidates et candidats du « Sérieux »

Mohamed Khalil

Aucune société ne peut vivre de manière unijambiste et s’appuyer sur les seuls hommes. C’est une vérité incontournable qui a été vérifiée tout au long de l’Histoire. Valeur d’aujourd’hui, il y a encore du chemin à faire, en matière d’approche genre et de recherche de la parité, qui seules, permettent aux femmes de progresser, avec un impact certain sur  l’ensemble de la société.

Le Parti du progrès et du socialisme peut s’enorgueillir du fait historique, vérifié et reconnu, qu’il était le premier parti politique marocain à militer pour la cause de la femme afin qu’elle accède à l’égalité avec l’homme et à un rang qui convient à sa force, numérique et qualitative, étant donné qu’elle constitue la moitié de la société et ke fer de lance de la famille.

Il y a près de 80 ans, le Parti avait hissé, haut et fort, la condition féminine, alors que d’aucuns sombraient dans des phallocraties ambiantes et taxaient le Parti communiste marocain d’importer des valeurs étrangères à la société marocaine -sic-.

Il a fallu donc énormément de persévérance et de combats, notamment de nos aïeux, pour que du débat jaillisse la lumière et que la grande partie des acteurs politiques épousent l’approche genre et revendiquent l’égalité entre les deux sexes. C’est l’occasion de rendre un vibrant hommage à tous ces précurseurs du progrès social et du combat de la femme marocaine, aussi bien ceux qui nous ont quittés, paix à leurs âmes, et ceux encore en vie.

Aussi, sans aller loin dans l’histoire politique de notre pays, il suffira de rappeler le passage des ministres du PPS Mohamed Saïd Saâdi dans le gouvernement Youssoufi et de NouzhaSkalli dans celui d’Abbas El Fassi pour comprendre et donner la preuve de l’engagement fort et immuable du Parti auprès de la femme marocaine et l’impact positif qu’ils ont laissé dans la mémoire collective.

Aussi, par souci d’équité, il faudra rappeler les grands efforts accomplis par CharafatAfailal à la tête du département ministériel de l’Eau, où elle a donné un véritable coup de fouet à la question de l’eau dans les zones rurales et montagneuses, au profit de la femme et des populations locales.

Les Marocaines et les Marocains n’oublient pas non plus, le rôle pionnier joué par l’Association démocratique des Femmes du Maroc – ADFM – créée par le PPS dans le but de promouvoir la condition féminine, notamment aux côtés d’autres organisations féminines progressistes, et leurs acquis en matière lutte contre la violence sexiste et de représentation politique, législative et institutionnelle,  par le biais de la « discrimination positive »…

Et bien avant l’alternance démocratique, la voix du PPS résonnait régulièrement dans les travées du Parlement pour alerter sur l’indispensable association et implication de la femme dans l’édification du Maroc moderne.

N’oublions pas également que bien des militantes et des sympathisantes du Parti ont gravi les échelles pour occuper des places prépondérantes de responsabilité dans quelques institutions nationales.

Aujourd’hui et à l’heure où le Maroc cherche sa voix pour mettre en place son modèle de développement, il est clair que la femme doit y occuper une place de premier plan, pour résorber les déficits et mettre le pays sur les rails du travail et du progrès humain et social. L’égalité homme-femme demeure, outre un droit universel reconnu aujourd’hui par la communauté internationale,  une valeur essentielle sans laquelle aucune Nation ne peut avancer ni progresser.

Les élections locales, régionales et législatives sont une occasion, pour le Parti, de rappeler que la femme est l’avenir de la société marocaine, sans laquelle le développement économique et social restera plombé ne contribuera pas à la résolution des nombreux problèmes liés au chômage, à la marginalisation et à l’exclusion.

C’est pourquoi, la femme marocaine, en tant qu’être central et décisif dans la famille, devra être aux premiers rangs de la lutte contre ceux qui veulent décider à sa place et la laisser à la traîne.

Elle se trouve, aujourd’hui, dans le même combat que son égal l’homme qui veut que le changement substantiel se réalise dans le pays.

Avec l’homme, la femme doit barrer la route aux marchands des voix qui veulent maintenir le statu quo voire faire régresser le pays à des niveaux encore plus rétrogrades.

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