Le mirage dissipé

Saoudi El Amalki

Décidément, la question du Sahara marocain s’achemine tout doucement vers le règlement définitif, sous l’égide de l’instance onusienne. Le déferlement de reconnaissance légitime de sa marocanité ne fait que s’accroître, au fi des jours, notamment par des nations influentes, sur l’échiquier international. Tout au long d’un demi-siècle, beaucoup d’eaux ont coulé sous les ponts pour en arriver là, depuis que cette belligérance artificielle montée de toute pièce par des antagonistes pernicieux de la région, s’est enclenchée au grand jour. Durant toute cette collision délétère, notre pays conduit par une Monarchie aussi bien sagace que pugnace s’agrippait corps et âme, à la sacralité de ses terres récupérées. Aujourd’hui, les anicroches mitoyennes s’effilochent comme des fétus de paille, puisque bon nombre de nations de par le monde se sont rendus enfin à l’évidence de la justesse de la thèse marocaine, confortée à la longue, par un plan d’autonomie crédible et sans ambages. De surcroît, pour faire preuve de sérieux et d’attachement à sesprovinces au sud du territoire, il y mène un immense labeur d’urbanisation et d’implantation de projetsau point que ces enclaves recouvrées se mutent en réelles joailleries citadines et en véritables pôles économiques.Cette dynamique traduit bel et bien la volonté du royaume de s’en tenir à son Sahara qui se trouve dans son Maroc, tel qu’arborait le Souverain dans ses discours à ce propos. Qu’attend alors le voisin de l’est qui a beau convoiter vainement ces lopins de terre, pour lever le drapeau blanc et reconnaître son échec ?Mais, il s’obstine à se cramponner à ce mirage qui s’effrite face à la réalité limpide et cristalline comme l’eau de roche. Il n’a jamais cessé de manigancer des coups bas à la vérité, tout en se dérobant de prendre part au débat de concertation, sous les au spicesonusiens, toutefois, il s’adonne sans vergogne au jeu detromperie et de machination abominables,en évoquant cette question dans des divers lieux inappropriés.Il ne fait alors pas de doute que cette opiniâtreté est due aux crises endogènes que le peuple algérien endurent face au diktat cynique des capitaux de la junte. Visiblement, l’affaire du Sahara leur représente une bouée de sauvetage afin depérenniser davantage un régime militariste voué à l’anéantissement tôt ou tard.La nature expansionniste et martiale de la soldatesque algérienne compte ses jours et finit par s’estomper, à l’instar de l’histoire de dictatures détrônées par la volonté de leur peuple respectif.L’illustre romancier français, Victor Hugo disait un jour à cet égard:« Quand la dictature est un fait, la révolution est un droit ! »

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