Le polisario fait usage de la «torture et de la persécution politique» contre les dissidents

Une ONG chilienne des DH

Juan Carlos Moraga, président du comité de la « refondation » de l’ONG « Droits de l’Homme sans Frontière », a dénoncé « l’usage de la torture et de la persécution politique contre les dissidents que mène le polisario sur le territoire algérien ».

Invité par l’association argentine des « Mères de la place de mai » à l’occasion de la traditionnelle marche de jeudi à Buenos Aires, pour parler de la refondation de son association, Moraga a expliqué que des preuves apportées par l’association sahraouie des droits de l’Homme sur la présence de prisons secrètes gérées par le polisario dans le sud de l’Algérie ont été présentées aux participants à la réunion de l’ONG à Buenos Aires.

Après avoir porté à la connaissance des « Mères de la place de mai » (Ligne Fondatrice) la décision de son ONG de procéder à partir de l’année prochaine à une refondation de ses bases, Moraga, qui est originaire du Chili, a souligné que cette décision ouvrira la porte à des associations des trois continents (Amérique Latine, Afrique et Europe) pour continuer à promouvoir la situation des droits de l’Homme sans exclusive.

Il a souligné que cette position exclut de facto « toutes les organisations impliquées dans la violation des Droits de l’Homme, celles qui agissent en faveur du séparatisme ou celles qui font la promotion de la guerre civile ou la violence pour atteindre un objectif politique ».

A l’issue de deux réunions tenues les 9 et 10 décembre à Buenos Aires, les fondateurs de l’association « Droits de l’Homme sans frontières » ont rendu public un communiqué dans lequel ils définissent les règles d’adhésion et de participation à l’association.

Ainsi, lit-on dans le communiqué, « il est établi qu’à l’avenir, (l’ONG) Droits de l’Homme sans Frontières n’acceptera pas parmi ses membres, ni la présence ou la participation, des personnes ou des institutions qui, d’une manière ou d’une autre, sont liées à des gouvernements, à des groupes séparatistes, à des institutions ou des personnes qui ont été dénoncées ou font l’objet d’enquêtes pour crimes contre l’humanité ou violations des droits de l’homme ».

Le communiqué indique, par ailleurs, que les membres fondateurs de l’association, dont 19 étaient présents sur 27, ont décidé à la majorité la création d’un comité composé de cinq personnes, et présidé par Juan Carlos Moraga du Chili, pour préparer les conditions de la « refondation » de l’ONG dans un délai de 4 à 6 mois.

La même source précise que la prochaine réunion qui aura lieu à Santiago va « procéder à la refondation de (l’ONG) Droits de l’Homme sans frontières et à l’élection » de ses responsables en Amérique latine et dans d’autres parties du monde.

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