Le PPS au Parlement

Réorganisation du CCM et à la modification de la loi sur l’industrie cinématographique

Le Groupement parlementaire pour le progrès et le socialisme (GPPS), fidèle à son engagement au sein de la majorité gouvernementale, ne peut que soutenir et se prononcer pour l’adoption du projet de loi N°70-17 relatif à la réorganisation du Centre Cinématographique Marocain (CCM) et à la modification de la loi N°20-99 relative à l’organisation de l’industrie cinématographique.

Dans une intervention, présentée au nom de son groupement parlementaire, lors de la séance parlementaire du 24 avril 2018 de la Chambre des représentants, le députée Karimi Jamal Benchekroun a salué les efforts déployés par le ministère de la culture et de la communication en matière de soutien de la production artistique et cinématographique comme il a rendu hommage au ministre pour avoir répondu favorablement à un ensemble d’amendements présentés par les groupes et le groupement de la Majorité visant à l’amélioration de la qualité du texte présenté et à son enrichissement par de nouveaux éléments.

Il a également précisé que son groupement ne peut que soutenir un tel texte qui  vise réorganiser le CCM à travers l’élargissement de ses rôles et à le doter des mécanismes de bonne gouvernance administrative et financière.

Ce projet de loi ambitionne également d’améliorer le rendement de cet établissement et d’accompagner l’évolution technologique rapide que connait le secteur au niveau international, en assurant le suivi des activités du secteur et son développement et le soutien de son économie, ainsi que la valorisation du patrimoine cinématographique, le soutien de la formation professionnelle dans ce domaine et la médiation entre les différents intervenants dans ce secteur.

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Non à l’obsolescence du BAC

Non à l’obsolescence du Baccalauréat s’est écriée la députée Fatima Zahra Barassat, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la chambre des représentants, dans une riposte à une réponse du Secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Khaled Samadi lundi 23 mai à la Chambre des représentants.

Tous les Bacheliers ont le droit de poursuivre leurs études dans des universités marocaines, abstraction faite de l’année d’obtention du Bac, a-t-elle dit, appelant au renforcement de la capacité d’accueil des universités marocaines pour permettre à tous ceux qui le désirent de s’y inscrire. La poursuite des études est un Droit et non pas un privilège, a-t-elle martelé.

Limiter l’inscription à une ou deux années d’option du Bac, c’est priver pour ne pas dire tuer l’ambition et le rêve des jeunes de faire des études supérieures, a-t-elle dit, sachant que le Bac n’est pas un produit périssable pour en soumettre les détenteurs à des conditions discriminatoires, selon l’année d’obtention.

Lui répondant, le Secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a convenu de la nécessité de dépasser la vision traditionnelle de la structure universitaire pour passer tout simplement à l’enseignement numérique et aux universités virtuelles, solution appliquée avec succès dans de nombreux pays.

Il a également fait état des efforts de son département pour renforcer la capacité d’accueil des structures universitaires à Béni Mellal, Fès, Ksar El Kébir, Tanger, Tétouan et Laayoune.

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Le député El Idrissi du GPPS réclame l’amélioration

des virages de la Route Béni El Oualid-Aknoul

Tout  en soulignant les efforts louables déployés pour la construction et l’entretien des routes nationales et régionales, le député Abdellah El Bouzidi El Idrissi, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la Chambre des Représentants a appelé à l’amélioration des virages et à l’accélération des travaux de mise à niveau de la route 510reliant Beni El Oualid et Aknoul en passant par Thar Souk, dans la province de Taounate.

Dans une question orale, adressée lundi 23 avril au ministre de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau Abdelkader Amara, le député l’interrogé sur les initiatives prises par son département pour la mise à niveau des routes nationales et régionales.

Répondant aux députés, le ministre a rappelé que la longueur des routes classées s’élève à 58.000 Km dont l’entretien coute excessivement cher. Pour la préservation de ce patrimoine, le ministère lui consacre presque la moitié du budget de la direction des routes. Il a par ailleurs mis en avant les grands projets de réduction des disparités sociales et spatiales qui concernent 22.000 routes rurales et 262 ouvrages techniques, pour un coût d’environ 28 milliards de dirhams. Ces nouvelles réalisations devraient profiter à 3,5 millions d’habitants  des zones rurales, répartis dans 73 provinces.

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Le député Said Nmili du GPPS s’arrête sur les insuffisances

du 2e programme national des routes rurales

Le député Said Nmili, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme (GPPS) à la Chambre des représentants a souligné la nécessité de déployer davantage d’efforts dans le cadre du  2ème   programme national des routes rurales pour combler le déficit dont souffrent certaines zones rurales et montagnardes, dépourvues de voies d’accès au réseau routier national en particulier de pistes.

Intervenant lors de la session plénière du 24 avril 2018, consacrée par la Chambre des représentants à l’examen du rapport du groupement de travail thématique relatif à la participation du 2ème  programme national des routes rurales dans le désenclavement de l’espace rural et montagnard au Maroc, Said Nmili a félicité le groupement de travail thématique pour le document global et les données statistiques collectés.

Il a fait savoir que le rapport réalisé a notamment mis l’accent sur les bienfaits de ce programme des routes rurales sur certaines campagnes et centres ruraux ayant bénéficié relativement d’un réseau routier et d’une infrastructure, qui ont contribué au renforcement des facteurs de développement à travers la facilitation de l’accès à ces centres et campagnes.

Toutefois et en dépit des réalisations accomplies, le déficit à combler est inquiétant, a-t-il dit, ajoutant que les infrastructures et les routes réalisées dans le cadre de ce programme sont de qualité indésirable qui ne leur permette pas souvent de résister aux intempéries naturelles (inondations, neige, pluies abondantes). Ce qui renvoie à des dysfonctionnements probables ayant marqué les travaux de leur réalisation.

Dans certaines régions qui n’ont pas bénéficié de ce programme national des routes rurales pour des raisons incompréhensibles, les habitants sont privés de leurs droits d’accès à de nombreux services, a-t-il ajouté, saluant au passage l’impact des travaux accomplis dans le cadre de ce 2ème programme sur les régions en termes d’emploi et d’activité des entreprises.

Il s’est toutefois arrêté sur les limites de ce programme et son incapacité à relever le défi des dégâts et des effets néfastes de l’enclavement des zones rurales et montagneuses.

Et le député Said Nmili de souligner que le programme national en question est en fin de compte incapable de résoudre une fois pour toutes le problème de l’enclavement des zones reculées du pays, étant donné qu’il n’inclut pas les pistes rurales et montagnardes non classées dans ses plans, lesquelles pistes relèvent pourtant de la responsabilité des collectivités territoriales, car elles constituent l’issue principale pour lier certaines localités aux routes classées.

C’est pourquoi, il importe au gouvernement de mettre en place un programme urgent pour la construction et le renforcement de ces pistes pour aider au désenclavement des localités rurales et montagnardes dépourvues de voies d’accès au réseau routier national, comme c’est le cas des communes de Bougargoure, Mrizègue, et Sid Dahbi, dans le cercle de Ben Ahmed, province de Settat.

M’barek Tafsi

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