En marge du Sommet Climate Chance qui entame aujourd’hui ses travaux à Agadir, en présence de plus de trois mille participants, la capitale du Souss vient de donner le coup d’envoi, samedi dernier, au Salon régional de L’économie sociale et solidaire.

Cette manifestation de haute portée socioéconomique qui draine les acteurs associatifs et coopératifs de tous les coins de la région Souss Massa, permettra, sans doute, de mettre le pont sur les avancées, mais également les entraves des filières sectorielles plantées dans nombre de zones du territoire régional. A côté de l’imposante exposition étendue sur plus de 4000m2 à la place Al Amal, au cœur de la ville, une panoplie de séminaires scientifiques animent la période de cette foire régionale et à laquelle prennent part des entreprises, des fédérations, des unions, des coopératives…évoluant dans les divers secteurs de l’économie sociale.

Sous le thème central «Economie sociale et solidaire, levier vital du développement durable de la région», cet événement est appelé à promouvoir et redynamiser le secteur, à travers l’échange et le débat, entre institutionnels et professionnels, experts et chercheurs et différents intervenants.

Le dialogue a lieu alors, selon des sous-thèmes ayant trait à l’introduction sur L’économie sociale, la sécurité sanitaire des produits locaux, les techniques de marketing, le label qualité, la création et la gestion des entreprises de L’économie sociale et solidaire. Ces axes thématiques à la fois distincts et complémentaires, viennent, en fait, forger les connaissances et les expériences acquises sur les espaces de travail, dans les multiples points de la région Souss Massa, aussi bien agricole, industriel,  commercial que divers services.

Ceci étant, il convient de souligner l’importance primordiale de l’économie sociale et solidaire qui prend de l’ampleur dans la région Souss Massa. L’essor remarquable des produits de terroir, notamment l’huile d’Argan, la figue de barbarie, l’amande, le safran, le miel…, attire de plus en plus, des centaines de milliers de populations campagnardes. En plus, il convient de noter aussi que ces familles qui ne vivent que des revenus de ces productions locales, s’organisent d’une manière notoire en collectivités et coopératives pour assurer communément les récoltes de cette approche solidaire et synergétique. De surcroît, conscientes du caractère judicieux et efficient de cette opération collective, ces communautés font appel à des procédés techniques au niveau de la production, de la commercialisation, de la promotion…