Les consécrations de l’UNESCO

Saoudi El Amalki

Tiens, que fait la capitale du Souss dans le giron des villes apprenantes ! Elle vient de rallier, à côté de la capitale spirituelle et la cité des alizés, Fès et Essaouira respectivement, le réseau des entités apprenantes de l’UNESCO. Après avoir été admise parmi les plus belles baies du monde en termes d’attractivité du tourisme, Agadir se fait également distinguer par ce label éducatif qui jette la lumière sur les efforts locaux consentis par les décideurs de l’Education et les divers partenaires de l’Autorité, des Institutions de l’Etat et du corps Élu. Il faudrait bien magnifier, à juste titre, les contentions colossales des responsables émérites de l’Université Ibn Zohr et de l’Académie régionale, fortement confortés par l’avènement d’un érudit-fin connaisseur de la chose éducative, en étant ancien ministre dudit domaine. Le serment moral et rudement opérationnel de tout ce beau monde aura, à coup sûr, contribué à cette consécration onusienne, en scellant la prédisposition de ce multipartisme dans l’exercice névralgique des apprentissages tout au long de la vie. Les trois cités ennoblies par cet illustre cachet honorifique dans le sillage de leurs paires du Royaume, en l’occurrence Marrakech, Chefchaouen Ifrane et Benguérir, soit huit villes marocaines sur 64 réparties dans 35 pays dans le monde, il importerait de s’en enorgueillir à l’issue de cette reconnaissance éclatante de la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, vivement rendue publique, durant un événement potentiel de cette Organisation mondial. « L’Education est l’allumage d’une flamme et non le remplissage d’un vaisseau ! », disait Socrate, le philosophe grec du 5ème siècle. Le droit à l’Education s’avère capitale et sa concrétisation n’est pas l’apanage exclusif de ses responsables directs, mais inclusif de toutes les parties prenantes, au service des générations pétillant de la quête du Savoir et de la Connaissance. Tous les ingrédients d’une telle magnificence sont réunies au sein d’une cité telle Agadir où la conjugaison des énergies de tous les partenaires : Autorité gubernatoriale, Université, Académie, Autres Institutions concernées, Élus, Privé…, force la floraison des bourgeons et attise l’allumage des flammes dès les bas âges. Tant que ces étincelles ne sont pas pleinement allumées, le pays accusera des retards en Éducation et essuiera des indicateurs nocifs qui le tirent vers le bas. On saluera vivement l’effervescence saillante qui s’enflamme à rude épreuve dans ces villes apprenantes en direction des Enfants d’aujourd’hui qu’on a l’habitude de baptiser les Hommes de demain. La promotion de l’Education au grand galop nécessitera avant tout, la mobilisation de tous puisque ce sont bien les gamins bien éduqués qui forment les sociétés averties. A ce propos, l’illustre écrivain français, Alexandre Dumas avait pondu cette belle tirade : « Comment se fait-il que les petits enfants étant si intelligents, la plupart des hommes en soient si bêtes ? Cela doit tenir à l’Education ! »

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