Les marocains ont vécu samedi une de ses journées où les sentiments de fraternité saturaient l’air. Aucun boulevard du Royaume n’était libre de drapeaux, de feu d’artifices, de sons aigus des klaxons et de chants vibrants.
Casablanca n’a pas fermé l’œil. Il y va sans dire que les artères de la métropole étaient bouchées pendant des heures, mais peu se souciaient du trafic. Les klaxons ont retenti pendant des heures même dans les quartiers les plus lointains de la ville qui a vécu une nouvelle journée mémorable de l’histoire du football national. Dans les quartiers populaires surtout, la fête s’est prolongée jusqu’au petit matin, tambours et chants à la clé.
A Tanger, juste quelques secondes après le sifflet final de l’arbitre, des foules impressionnantes se sont massées le long des principales artères de la ville, pour fêter en toute fierté cette victoire tant attendue, alors que de longues files de voitures ont convergé vers la Corniche. A Tétouan, l’ambiance était tout aussi féerique. Une marée humaine a envahi le centre de la ville, dans une atmosphère de joie et de liesse populaire, célébrant une qualification qui restera à jamais gravée dans la mémoire des Marocains.A Essaouira, tous ont convergé à pieds comme en voitures vers la somptueuse Corniche de la cité des alizées, ou encore vers différentes artères et places publiques de cette somptueuse cité, entonnant des chants à la gloire des Lions de l’Atlas.
A Oujda, Fès, Meknès, Marrakech, etc. la même scène se répétait. Villes, villages et bourgades du Royaume chantonnaient inlassablement à la gloire de leurs héros du jour, dans une liesse collective.
Il y va de même pour la diaspora marocaine de par le monde. A Paris, sous une Tour Eiffel revêtant les couleurs du drapeau marocain, belle initiative de la part des autorités de la ville pour partager la joie de la communauté marocaine résidant à l’hexagone, les MRE se sont lancés dans les célébrations aussitôt le match conclu. A Bruxelles, dans les quartiers qui connaissent une forte affluence de la communauté marocaine, les cafés et lieux de rencontres faisaient déjà le plein dès les premières heures de l’après-midi dans l’attente de la transmission en direct du match. Au sifflet final, la foule a envahi en une fraction de seconde les grandes artères agitant les drapeaux et entonnant l’hymne national et des chants à la gloire de l’équipe nationale.
I.El Mesnaoui