Senturel Ngoma Madoungou, ex-ministre gabonais
L’Union africaine (UA) doit incessamment expulser « le fantôme » qu’est la pseudo « rasd », a avancé, à Kinshasa, Senturel Ngoma Madoungou, l’ancien ministre gabonais du Budget, notant que sa présence constitue un véritable frein au développement du Continent.
« On ne comprend pas comment, ni pourquoi l’Union africaine garde un fantôme pendant ses réunions », s’est-il interrogé dans une déclaration à la MAP, en marge d’un séminaire organisé vendredi par le Cabinet d’affaires publiques (BM Patners), sous le thème « L’Union africaine à l’aune de la question du Sahara: comment passer d’une dynamique d’échec à une solution définitive servant l’unité africaine », notant que « ceux qui se plaignent n’habitent même pas au Sahara marocain ».
Il a, en outre, salué les efforts du Maroc, qui, depuis une vingtaine d’années fait un grand effort pour accompagner avec beaucoup de volonté et dans un esprit de partage et d’altruisme les pays africains dans leur développement dans des domaines aussi diversifiés.
« SM le Roi Mohammed VI a une très grande vision de l’intégration africaine et le Souverain ne cesse de se rapprocher des pays du Continent pour prendre des mesures pragmatiques afin de faire bouger l’Afrique vers plus de dynamisme », a mis en avant l’ancien ministre gabonais. Et de conclure que cet apport est une véritable valeur ajoutée pour les pays d’Afrique visant à asseoir les bases d’un partenariat gagnant-gagnant. Ce séminaire, qui a pris la forme d’une discussion ouverte, a réuni une soixantaine de participants et une trentaine d’intervenants de cinq pays de la sous-région, à savoir l’Angola, le Cameroun, le Gabon, la RDC et la Zambie. Parmi les intervenants figurent des personnalités politiques, des experts et universitaires, des économistes et représentants du secteur privé, des membres de Think Tanks et d’éminents membres de la société civile, qui ont mené un exercice intellectuel stimulant, construit sur une approche inédite, celle du pragmatisme, de la sérénité, de la scientificité et de la recherche de solutions concrètes à un différend régional qui continue de miner la stabilité, la paix et la sécurité de l’Afrique, ainsi que son intégration économique, sous-régionale et continentale. (MAP)