Un nouveau sommet mondial sur le climat

Considérant que les négociations sur le climat entamées lors différentes COP sont trop lentes et que l’argent reste le nerf de la guerre, le président français a voulu, dans le cadre de la commémoration du deuxième anniversaire des accords historiques de Paris sur le climat, leur donner un sérieux coup d’accélérateur en convoquant ce lundi à Bercy plusieurs chefs d’Etat et de Gouvernements ainsi que  les responsables de la Banque Mondiale et d’un grand nombre de banques publiques et privées pour les pousser à réitérer leur engagement sur la question du réchauffement climatique et à se pencher, avec toute la bienveillance requise, sur le redéploiement des investissements et de l’épargne vers des énergies «propres .

«Il faut dresser le bilan de notre trajectoire par rapport aux engagements. Si nous n’accélérons pas nos efforts, nous n’arriverons pas à atteindre l’objectif d’une augmentation (de la température) de 1,5 degré à la fin du siècle. Il faut redoubler d’effort» peut-on lire dans le communiqué de l’Elysées.

Dans un rapport publié la semaine dernière, l’ONU a appelé la communauté internationale à renforcer sa contribution en lui rappelant qu’«en dépit de certains progrès relatifs à la  stabilisation des émissions de CO2, l’écart entre l’action et les besoins est catastrophique».

Interpelé par la question et voulant confirmer son engagement très clair pour  la préservation de l’environnement, le Roi Mohammed VI a quitté ce lundi le Royaume afin de  participer à ce sommet mondial sur le climat dit «One Planet Summit» nous a appris un communiqué émanant du Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie.

La présence du souverain aux travaux de ce sommet rappelle à la communauté internationale le constant engagement du Roi Mohammed VI au titre de  la sauvegarde de l’environnement déjà confirmé d’abord lors des assises de la COP22 à Marrakech puis à l’occasion de la tenue, à son initiative, du Sommet Africain de l’Action destiné à harmoniser l’action menée par les pays africains au titre d’un développement «sobre en carbone» et, enfin, par cette grandiose réalisation que constitue la fameuse station solaire dite «Noor 1, 2 et 3» sise à Ouarzazate qui a  nécessité un investissement de 300 millions d’Euros, qui occupe une assiette foncière de 3.000 hectares et grâce à laquelle le souverain entend réduire de 52% les besoins énergétiques du Maroc à l’horizon 2030.

Enfin, ayant délibérément choisi de faire sortir les Etats Unis des accords signés à Paris dans le cadre des travaux de la COP21, le Président Donald Trump n’aurait pas été convié personnellement à cette rencontre à laquelle, selon un communiqué de l’Elysées, participeront des représentants de l’administration américaine.

 Nabil El Bousaadi

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