Pas de dégâts humains à déplorer

Incendie ravageur au Souk Weld Mina

Karim Ben Amar

Un incendie qui a ravagé de nombreux magasins s’est déclaré le samedi 6 janvier 2024 dans le célèbre souk de Weld Mina en fin de matinée. Dans les allées victimes des flammes, le décor est apocalyptique et la peine visible sur les visages des commerçants sinistrés. Et comme ils le déclarent si bien eux-mêmes, sans l’intervention rapide de la protection civile qui a maîtrisé l’incendie, les dégâts auraient été bien plus graves.

La désolation est totale en ce début d’année pour les commerçants du Souk Weld Mina. Situé à Hay Hassani, il a  été une nouvelle fois ravagé par les flammes. Commerçants et riverains sinistrés sont sous le choc. À l’approche des lieux de l’incendie, une forte odeur de brûlé plane sur les lieux.

L’incendie s’est déclaré vers 10H15. Après une vaine tentative de maîtriser les flammes, commerçants et riverains ont fait appel aux sapeurs-pompiers de l’arrondissement de Hay-Hassani. Sur les lieux de l’incendie aux alentours de 10H30, la protection civile a évité le pire.

Bien que l’incendie ait été ravageur, aucun dégât physique n’a été relevé. Cependant, de nombreux magasins ont été victimes des flammes causant ainsi de lourds dégâts matériels. Mais comme le déclare les commerçants du souk,  « nous avons frôlé la catastrophe. Sans l’intervention rapide des sapeurs- pompiers, le bilan aurait pu être bien plus lourd ». Et d’ajouter, « Il y a présence de nombreuses petites bonbonnes de gaz dans le souk. Elles représentent un réel danger, mais grâce à Dieu et à l’intervention rapide de la protection civile, nous avons évité le pire ».

Certains commerçants et riverains déclarent avoir perdu toutes leurs économies, toutes leurs marchandises. D’autres déclarent même avoir vu la mort. Il faut se le dire, à l’intérieur du souk, l’on croit être dans une scène de film d’apocalypse.

Du mobilier en cendres, des services de porcelaine en mille éclats, de l’électroménager carbonisé et des magasins qui menacent de s’écrouler à tout moment. Mais le plus marquant c’est bel et bien la solidarité générale qui est là pour apporter du baume au cœur des sinistrés.

Comme à l’accoutumé, les commerçants épargnés par les flammes aident comme ils peuvent: prêt d’outils de travail, mais aussi d’argent afin que les victimes de l’incendie puissent subvenir à leurs besoins en attendant qu’ils puissent rebondir.

Bien que l’origine de l’incendie est encore inconnue, Il y a 5 ans (mars 2019) un incendie s’était déclenché à partir d’un banal tas d’ordures que voulait brûler un balayeur. Sauf que dans cet environnement, essentiellement fait de bois, et où sont stockés des produits autant inflammables les uns que les autres, la catastrophe n’est jamais bien loin.

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