Protéger les Marocains contre les spéculateurs

Le PPS au Parlement

Visa Schengen

M’Barek TAFSI

Réagissant aux tracasseries et aux pratiques malsaines dont sont victimes les Marocains désireux d’obtenir un visa Schengen de la part de certaines agences accréditées pour exercer la fonction de gestion déléguée pour saisir et traiter les demandes de visa, le député Rachid Hamouni, président du groupe du progrès et socialisme (GPS : PPS) à la Chambre des représentants, a adressé une question écrite au ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger au sujet de ces « complications ».

Hamouni s’est interrogé dans sa question au sujet des mesures prises ou devant être prises par le département des Affaires étrangères pour protéger le droit des Marocains, sur le territoire de leur pays d’origine, « à une administration efficace, transparente et de proximité pour obtenir un rendez-vous pour les demandes de visa et à une procédure pour l’obtenir (ou du moins obtenir une réponse dans un délai raisonnable) dans des conditions normales ».

Selon le député, ce qu’endurent les Marocains désireux d’obtenir un visa Schengen, notamment par l’intermédiaire de certaines agences bien connues accréditées pour exercer la fonction de gestion déléguée pour saisir et traiter les demandes de visa requiert une réaction du ministère.  Et pour cause. « l’on ignore la suite réservée à de nombreuses demandes», « malgré le fait qu’elles disposent de toutes les exigences et de tous les documents nécessaires », explique-t-il.

Ce qui lui a fait dire que « l’obtention d’un rendez-vous est devenue difficile et coûteuse » pour la plupart des candidats concernés. « Quant à l’attente, elle peut durer de longues semaines sans réponse, faisant ainsi perdre à certains candidats le droit de voyager pour diverses raisons importantes (études, travail, soins médicaux, …) ».

Et d’ajouter que les démarches des candidats se heurtent aussi à « des pratiques déshonorantes et illégales de la part de certains intermédiaires sous la forme de « courtage/spéculation ».

Et quand par malheur des citoyens « retirent leur passeport pour des raisons impérieuses et urgentes, ils sont obligés de signer un document pour annuler la demande de visa » et renoncer à « la récupération des droits de visa ».

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